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NEOPOST
Le spécialiste du courrier annoncera ses résultats semestriels 2008 après Bourse.
EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
Neopost fabrique des machines à affranchir, des balances postales, des systèmes d'ouverture et de mise sous plis du courrier et propose des services d'affranchissement. C'est le premier fournisseur européen et le deuxième fournisseur mondial d'équipement de salles de courrier et de solutions logistiques. Basé en région parisienne, le groupe est présent directement sur ses principaux marchés : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Pays-Bas, Italie, Belgique, Irlande, Japon, Norvège et Espagne.
FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR
Les points forts de la valeur
- Le groupe a également acquis en 2007 le britannique PFE International Limited, acteur mondial des systèmes de mise sous pli qui dispose d'un réseau de distributeurs dans 55 pays. Ce rachat devrait entraîner d' «importantes synergies commerciales ».
-Au vu de son secteur d'activité, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme.
Les points faibles de la valeur
- Le marché a du mal à situer l'activité de Neopost, d'où une image quelque peu troublée qui lui est préjudiciable.
-La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est donc pénalisée par le ralentissement économique actuel outre-Atlantique ainsi que par la faiblesse du dollar.
-Cette situation américaine délicate a conduit le groupe à lancer un profit warning en 2007, ce qui a ébranlé la confiance des investisseurs.
COMMENT SUIVRE LA VALEUR
- Fin 2008, Neopost va bénéficier d'un important programme de décertification, notamment en Amérique du Nord. En décembre, toutes les machines non numériques seront ainsi retirées du marché aux Etats-Unis.
- Dans une moindre mesure, la société profite aussi des changements de tarifs postaux qui sont une source de revenus de maintenance. Les timbres français sont ainsi passés de 54 à 55 centimes en mars 2008.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens d'équipement
La profession des équipementiers électriques français, dont le chiffre d'affaires a progressé de 9% l'an passé (à 11,7 milliards d'euros), bénéficie déjà des retombées positives du Grenelle de l'environnement, visant à développer les économies d'énergie et à limiter les émissions de CO2. Cela provient du fait que le secteur réalise environ 40% de son chiffre d'affaires dans le bâtiment, qui génère lui-même 40% des émissions de CO2. Cette tendance ne se limite pas à la France. Hors de NOS frontières, où les adhérents du Gimélec réalisent la majeure partie (61%) de leur activité, les contrats se multiplient. Ainsi, en Suède, la municipalité de Nyk&*#8221;ping a demandé à Schneider Electric la réhabilitation de 123 bâtiments sociaux, pour réaliser 21% d'économies d'énergie, soit 1 million d'euros par an. C'est également la demande des pays émergents qui tire le marché. Si en France la croissance a dépassé 5%, supérieure aux 3 ou 4% des années précédentes, la progression atteint entre 8% et 12% hors de nos frontières et selon les produits.