La Bourse de Paris reculait toujours vendredi après-midi, le CAC 40 lâchant 1,60%, faute de progrès dans l'adoption du plan Paulson, alors que la fermeture de Washington Mutual comme le sort de la banque Fortis ravivent les inquiétudes sur le secteur financier.
A 15H58 (13H58 GMT), le CAC 40 cédait 67,81 points à 4.159,00 points, dans un volumes d'échanges modéré de 2,4 milliards d'euros, alors qu'il avait rebondi de 2,73% jeudi après trois séances consécutives en fort recul.
Francfort perdait 1,67% et Londres 1,82%, tandis que l'Eurostoxx 50 abandonnait 1,35%.
La place parisienne n'était guère aidée par la Bourse de New York, elle-même en net repli, le Dow Jones perdant 0,60% et le Nasdaq 1,18% dans les premiers échanges.
Les marchés restent suspendus à l'évolution des discussions sur le plan Paulson de sauvetage du secteur bancaire, sur lequel aucun accord n'a été trouvé aux Etats-Unis entre démocrates et républicains en dépit d'une réunion bipartisane exceptionnelle, jeudi, autour du président George W. Bush.
La fermeture jeudi par les autorités américaines du groupe financier Washington Mutual et les difficultés de la banque belgo-néerlandaise Fortis, confrontée à une grave crise de confiance des marchés, contribuaient à alimenter les inquiétudes des investisseurs.
Après s'être envolées la veille, les valeurs financières plombaient à nouveau la cote: Dexia plongeait de 6,76% à 10,15 euros en queue des valeurs vedettes, tandis que Crédit Agricole chutait de 5,05% à 14,56 euros, à l'instar de Société Générale (-3,49% à 63,55 euros), BNP Paribas (-2,73% à 65,37 euros) et Axa (-2,39% à 23,05 euros).
La révision en nette baisse de la croissance américaine au deuxième trimestre n'était pas pour rasséréner les investisseurs.