La Bourse de Paris rebondissait jeudi dans l'après-midi, le CAC 40 prenant 1,44%, stimulé par la révision à la hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre.
A 15H50 (13H50 GMT), l'indice vedette avançait de 63,01 points à 4.436,09 points, dans un volume d'échanges de 2,712 milliards d'euros, alors qu'il évoluait à l'équilibre en fin de matinée.
Suivant une tendance similaire, Londres (+1,23%) et Francfort (+1,19 %) progressaient, tandis que l'Eurostoxx 50 gagnait 1,46%.
La place parisienne a été soutenue par la Bourse de New York. Wall Street a ouvert en hausse, le Dow Jones prenant 0,54% et le Nasdaq 0,35%, après la révision de la croissance américaine à 3,3% (en rythme annuel) au lieu de 1,9% annoncé initialement.
Autres statistiques favorables, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis ont baissé, tandis que le nombre de chômeurs en Allemagne accusait en août un recul plus accentué que prévu.
Le marché parisien reste caractérisée par le volume "toujours très faible" des transactions, a cependant rappelé à l'AFP Jean-Philippe Muge, gérant chez SwissLife Gestion Privée.
Les cours du pétrole restaient pour leur part au-dessus des 118 dollars le baril, tandis que la tempête tropicale Gustav menaçait de se transformer en ouragan à l'approche du golfe du Mexique.
ESSILOR (+9,34% à 36,30 euros) accélère encore grâce à la progression de 9% sur un an de son bénéfice net au premier semestre, à 198,3 millions d'euros, ainsi qu'à un programme de rachat d'actions portant sur 3,3% de son capital.
CREDIT AGRICOLE (+8,55% à 14,34 euros) rassure, en dépit de la chute de son bénéfice net au deuxième trimestre, les analystes ayant anticipé une perte et des dépréciations jusqu'à 1,5 milliard d'euros pour cette période.
ACCOR (-3,25% à 43,53 euros) s'effondre en queue des valeurs vedettes après avoir enregistré au premier semestre un bénéfice net en baisse de 48% sur un an, à 310 millions d'euros, et annoncé le lancement d'un plan d'économies de 75 millions d'euros.
NATIXIS (-4,75 % à 5,42 euros) inquiète après une baisse de 63% sur un an de son produit net bancaire au premier semestre, alors qu'une décote de 40% pour sa prochaine augmentation de capital de 3,7 milliards d'euros est pronostiquée par Les Echos.