La Bourse de Paris a clôturé en légère hausse mardi, sur une progression de 0,29% du CAC 40, à l'issue d'une séance passée en majeure partie dans le rouge.
L'indice vedette a avancé de 12,68 points à 4.368,55 points, dans un volume d'échanges de 3,117 milliards d'euros.
Francfort a gagné 0,69% et l'Eurostoxx 50 0,68%. Londres, en revanche, a terminé en baisse de 0,63%.
Wall Street évoluait à l'équilibre au moment de la clôture parisienne. A 16H00 GMT, le Dow Jones cédait 0,04%, et le Nasdaq progressait de 0,03%.
La publication de l'indice de confiance des consommateurs américains pour août a permis aux actions françaises de sortir du rouge dans lequel les avait plongé l'indice allemand Ifo.
L'indice américain est nettement remonté, à 56,9 points contre 51,9 points en juillet, un chiffre largement supérieur aux attentes.
Dans la première partie de séance, le baromètre de confiance allemand Ifo avait pesé sur la tendance avec un plongeon de 94,8 points en août, tandis que le moral des consommateurs allemands est tombé en août au plus bas depuis cinq ans, selon le baromètre GfK.
"Il faut remercier le marché américain, dont les indicateurs macroéconomiques ont permis au marché de se redresser, même si l'on reste dans des volumes peu soutenus", a indiqué Yann Azuelos, gérant chez Meeschaert Asset Management.
"Le marché reste focalisé sur la consommation et bien évidemment la croissance, la question de savoir si l'on entre dans un scénario de récession ou de ralentissement économique plus fort qu'anticipé. C'est une épée de Damoclès sur les marchés", a-t-il expliqué.
Le marché reste sur ses gardes face aux risques qui pèsent sur les banques. "Dans le secteur financier, il n'est pas improbable que nous ayons encore des mauvaises nouvelles venant de quelques banques françaises", a estimé par ailleurs M. Azuelos.
Les inquiétudes entourant le secteur financier avaient été renforcées mardi par une étude de Credit Suisse anticipant de nouvelles pertes massives pour l'assureur AIG, la faillite d'une nouvelle banque régionale américaine au Kansas et l'avertissement de nouvelles dépréciations pour JPMorgan.
Vallourec (-3,84% à 178,00 euros) a réalisé la plus mauvaise performance du CAC 40, alors que les analystes de Goldman Sachs ont abaissé leur recommandation sur le titre du numéro un mondial des tubes en acier sans soudure de "neutre" à "vendre", jugeant que cette action a "un potentiel de hausse minime".
BNP Paribas (+0,25% à 58,57 euros), Crédit Agricole (+0,15% à 13,32 euros), Société générale (-0,48% à 62,37 euros) et l'assureur AXA (-0,91% à 20,735 euros) sont restées sous pression après les mauvaises performances des valeurs financières lundi à Wall Street. Seul Dexia (+0,34% à 8,84 euros) a fait mieux que la tendance du marché.
CGG Veritas (+1,02% à 26,78 euros) a progressé, après l'annonce d'un contrat de 140 millions de dollars auprès de Qatar Petroleum pour réaliser une étude sismique sur le champ de Dukhan.
Arkema (+1,65% à 30,83 euros) a grimpé après le relèvement de la recommandation des analystes d'Exane BNP Paribas à "surperformance", contre "neutre" auparavant.
Enfin, EADS (+2,53% à 14,99%) s'est repris après avoir perdu 2,34% la veille, tandis qu'EDF (+0,64% à 57,77 euros) continuait de monter, au lendemain de l'annonce par le ministre britannique de l'Energie que la Grande-Bretagne soutenait toujours un rapprochement entre EDF et le producteur britannique d'énergie nucléaire British Energy (BE).