La Bourse de Paris a fini en hausse pour la troisième séance consécutive jeudi, l'indice CAC 40 prenant 0,20% à 4.457,43 points.
La Bourse de Paris avait terminé sur une nette progression mercredi, le CAC 40 gagnant 1,41% à 4.448,33 points.
A 15H45 (13H45 GMT), l'indice vedette prenait 14,87 points à 4.463,20 points, dans un volume d'échanges de 3,7 milliards d'euros, au lendemain d'une nette progression de 1,41%. Il était monté jusqu'à 4.514,17 points vers 9H20 GMT.
Londres avançait de 0,07%, Francfort de 0,08% et l'Eurostoxx 50 cédait 0,05%.
La Bourse de New York reculait dans les premiers échanges, plombée par les lourdes pertes de l'assureur AIG, le Dow Jones cédant 1,05% et le Nasdaq 0,72%.
La BCE a sans surprise maintenu son principal taux directeur inchangé à 4,25%, avant un discours sur sa politique monétaire qui a entraîné une très forte volatilité sur le marché des changes, une vive réaction du marché obligataire, et un léger fléchissement à la Bourse de Paris.
Jean-Claude Trichet s'est borné à fermer la porte à de nouvelles hausses de taux dans l'immédiat, reconnaissant avoir "identifié certains risques pour la croissance" en zone euro, mais jugeant toujours l'inflation "à un niveau inquiétant", après son record de 4,1% en juillet.
Pour Sylvain Broyer, économiste de Natixis, la BCE ne reviendra sans doute pas à un ton plus accommodant "avant octobre/novembre", d'autant que l'institut manque de visibilité sur l'inflation puisque "la chute des prix du pétrole est pour l'instant une correction, pas une inversion de tendance".
"Le prochain mouvement sera probablement une baisse des taux, mais pas avant l'an prochain", a estimé M. Broyer, qui s'attend à "trois baisses de 25 points de base à partir de mars 2009".
Par ailleurs, aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont progressé de 7.000 au cours de la semaine close le 2 août aux Etats-Unis par rapport à la précédente, pour s'établir à 455.000, au-dessus des 420.000 attendus par les économistes.
AXA (+5,15% à 21,43 euros) bondit grâce à l'annonce de résultats semestriels supérieurs au attente, malgré un recul de 32% de son bénéfice net dû principalement à la perte de valeur de certains actifs financiers.
VEOLIA ENVIRONNEMENT (+8,57% à 36,10 euros) rassure avec la légère hausse de son bénéfice net au premier semestre, et compte réaliser 400 millions d'euros d'économies d'ici 2010, alors que le titre "avait été massacré depuis le début de l'année", souligne Makis Agoros, gérant chez Meeschaert.
EDF (+6,44% à 57 euros) profite de la hausse des tarifs d'électricité accordée par le gouvernement, certes limitée mais supérieure aux attentes des analystes.