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Assurance-vie

Ce type d'assurance est avant tout un produit d'épargne, qui connaît un succès croissant depuis la fin des années 80. Moyennant la perception d'une prime, l'assureur s'engage à verser, au souscripteur ou à un tiers bénéficiaire par lui désigné, une somme déterminée, sous forme de capital ou de rente, en cas de décès de la personne assurée ou de sa survie au-delà d'une date déterminée. Le succès de l'assurance-vie s'explique essentiellement par une fiscalité avantageuse.
Source » Lexique AOF
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  • Autres Définitions :

Assurance-vie en euros - Le contrat en euros garantit contractuellement le capital placé. Il permet ainsi la rémunération de l'épargne à un taux d'intérêt minimal garanti, dans la perspective de bénéficier à terme d'un capital ou de le transmettre sans droits de succession (jusqu'à 152 500 EUR par bénéficiaire). De plus, les revenus perçus chaque année sont définitivement acquis (c'est ce qu'on appelle l'effet de cliquet). De fait, la valeur nominale de l'épargne ne peut à aucun moment baisser. En revanche, les perspectives de rendement de ces contrats, principalement investis en obligations françaises, sont souvent moindres que pour les placements plus risqués.

Assurance-vie multisupports - Les contrats d'assurance-vie multisupports permettent d'investir sur de nombreux supports (actions françaises, étrangères, obligations, immobilier, OPCVM), en fonction de la sensibilité au risque du souscripteur. Ces contrats, plus risqués que les contrats en euros (principalement investis en obligations) offrent des perspectives de rendement plus importantes. Le souscripteur peut opter pour une gestion libre de son contrat multisupport, dans ce cas, c'est lui qui détermine la composition de son portefeuille. A l'inverse, dans le cas d'une gestion profilée, c'est l'assureur qui répartit les différents supports en fonction du niveau de risque retenu par le souscripteur.

Bénéficiaire (assurance-vie) - Dans le cadre d'un contrat d'assurance vie, le souscripteur (généralement l'assuré) détermine un bénéficiaire. Celui-ci recevra le capital ou la rente, en cas de décès de l'assuré. Pendant toute la vie du contrat, le souscripteur est libre de changer de bénéficiaire, si ce dernier n'a pas accepté formellement le bénéfice du contrat.

PEP assurance-vie - Le PEP assurance-vie fonctionne comme un contrat d'assurance-vie classique. L'épargnant choisit librement le montant et la périodicité de ses versements. Dans le cadre du PEP, les intérêts sont exonérés d'impôt au-delà de huit ans. A cela s'ajoute la principale caractéristique de l'assurance-vie, à savoir l'exonération des droits de succession (jusqu' à un certain montant par bénéficiaire). Si le souscripteur effectue un retrait du plan avant la fin de la période des huit ans, les plus-values seront taxées ou soumises à l'impôt sur le revenu.

Prime d'assurance - La prime d'assurance correspond au montant à payer par le souscripteur pour bénéficier des garanties prévues par le contrat. En cas de modification des garanties, les primes seront augmentées ou diminuées en conséquence. La prime peut être payée en une seule fois, on parle alors de "prime unique", ou en plusieurs fois, par des versements d'un montant défini, soit à échéances régulières, il s'agit alors de "primes périodiques", soit au gré du souscripteur, c'est le cas des versements libres.

Rachat d'un contrat d'assurance-vie - La majorité des contrats d'assurance-vie prévoient la possibilité pour le souscripteur de racheter le contrat, c'est-à-dire de retirer tout ou partie des sommes placées. La loi prévoit que l'assureur ne peut s'opposer au rachat dès lors que le souscripteur a versé 15% des primes prévues dans le contrat et qu'au moins deux primes annuelles ont été payées. La valeur de rachat d'un contrat est calculée tous les ans par la compagnie d'assurances.