Toujours un bon trimestre !
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Chiffre d'affaires des neuf premiers mois :
845,8 millions d'euros
Croissance organique à + 6,0%
Paris, 26 octobre 2011. Sur les neuf premiers mois 2011, le chiffre d'affaires d'Ipsos s'établit à 845,8 millions d'euros, en hausse de 4,1% par rapport au cumul des trois premiers trimestres 2010.
Sur la période de neuf mois,
La croissance organique est de 6,0%
Les effets de périmètre comptent pour 0,4%
Les effets de change ont un impact négatif de -2,3%.
Pour le seul troisième trimestre, le chiffre d'affaires d'Ipsos s'établit à 287,6 millions d'euros, en hausse de 1,4% par rapport à la même période de 2010. A périmètre et taux de change constants, l'activité a progressé de 5,4% après un premier trimestre à 6,2% et un deuxième trimestre à 6,4%, traduisant une stabilisation des dépenses études des entreprises.
Nous sommes d'autant plus satisfaits de cette croissance qu'elle a pour base un troisième trimestre 2010 particulièrement positif avec une progression à deux chiffres (+10 ,5%). Pour mémoire, en 2010, l'activité d'Ipsos avait crû, hors effets de change et de périmètre, de 8,3% pour l'ensemble de l'année, et de ''seulement'' 7,2% au dernier trimestre 2010.
Chiffre d'affaires consolidé en millions d'euros | 2011 | 2010 | 2009 |
1er trimestre | 260,1 | 236,9 | 207,3 |
2ème trimestre | 298,1 | 291,9 | 240,5 |
3ème trimestre | 287,6 | 283,6 | 221,8 |
Total du 1er janvier au 30 septembre | 845,8 | 812,5 | 669,6 |
4ème trimestre |
| 328,3 | 274,1 |
Total de l'année |
| 1140,8 | 943,7 |
Contribution au Chiffre d'affaires par zone géographique
L'analyse par zone géographique souligne les très bonnes performances des pays émergents. Ces derniers enregistrent une croissance organique de 15%, contre 2% pour les pays développés. Les pays émergents représentent, sur les neuf mois écoulés, 33% de l'activité totale d'Ipsos, et 34% pour le seul troisième trimestre, avant donc l'intégration de Synovate qui devrait encore renforcer leur poids.
en millions d'euros | 2011 (9 mois) | 2010 (9 mois) | Evolution 2011/2010 | Croissance organique |
Europe, Moyen Orient, Afrique | 370,7 | 362,4 | 2% | 3% |
Amériques | 370,4 | 361,6 | 2,5% | 6,5% |
Asie - Pacifique | 104,7 | 88,5 | 18% | 17% |
Total du 1er janvier au 30 septembre | 845,8 | 812,5 | 4,1% | 6,0% |
Contribution au Chiffre d'affaires par secteur d'activité
Deux lignes de métier se distinguent par leurs très bonnes performances : les études Médias, Information & Technologie, et les études pour la Gestion de la relation clients qui toutes deux ont très fortement contribué à la croissance d'Ipsos pour ce troisième trimestre (avec respectivement 12% et 17% de croissance organique).
Le secteur études d'Opinion & Recherche sociale continue à souffrir de la réduction des dépenses du secteur public dans certains pays, même si la baisse à fin septembre (-6% de croissance organique) est moindre qu'à la fin juin (-9%). Enfin les études marketing et celles qui sont liées au secteur de la publicité ont vu leur rythme de croissance ralentir, notamment en raison de la réduction du nombre d'initiatives que de nombreux clients (notamment, mais pas seulement, dans les secteurs de la grande consommation) entendent conduire d'ici la fin de l'année. Prudence et gestion du cash obligent !
en millions d'euros | 2011 (9 mois) | 2010 (9 mois) | Evolution 2011/2010 | Croissance organique |
Etudes Publicitaires | 182,1 | 180,8 | 1% | 3% |
Etudes Marketing | 381,1 | 374,4 | 2% | 7% |
Etudes Médias, Information et Technologie | 100,0 | 81,4 | 23% | 12% |
Etudes d'Opinion & Recherche sociale | 89,6 | 96,2 | -7% | -6% |
Etudes Qualité et Satisfaction de Clientèle / Salariés | 93,0 | 79,7 | 17% | 17% |
Total du 1er janvier au 30 septembre | 845,8 | 812,5 | 4,1% | 6,0% |
Acquisition de Synovate et Succès de l'augmentation de capital
Le 11 octobre, Ipsos a finalisé l'acquisition de Synovate, la branche étude d'Aegis, pour une valeur d'entreprise de 525 millions de GBP. Cette acquisition constitue une étape transformante pour Ipsos qui devient ainsi le 3ème groupe mondial des études, avec des équipes expertes plus nombreuses, opérant dans un plus grand nombre de pays et proposant à ses clients une offre d'études plus riche et plus complète.
La réalisation de l'opération intervient après le succès de l'augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de 200 millions d'euros. Cette opération lancée le 8 septembre 2011 a été finalisée le 30 septembre 2011 avec l'émission de 10 967 552 nouvelles actions sur le marché Euronext Paris. Le montant final brut de l'augmentation de capital qui s'élève à 200 157 824 euros, a servi pour partie à financer l'acquisition de Synovate dont l'intégration dans les comptes d'Ipsos aura lieu au 1er octobre 2011.
Les équipes Ipsos tiennent à remercier pour leur participation à cette opération les actionnaires de l'entreprise, au premier rang desquels figurent LT Participations, l'actionnaire pivot d'Ipsos, lui-même contrôlé par Jean-Marc Lech et Didier Truchot auxquels sont dorénavant associées la société belge SOFINA et la française FFP. Au total la demande de titres a été de 80% supérieure à l'offre, témoignant de la confiance du marché dans les perspectives ouvertes à Ipsos par l'acquisition de Synovate.
Autres éléments descriptifs des conditions d'exercice de l'activité au cours des neuf premiers mois de 2011
La marge opérationnelle est en progression par rapport à celle de la même période de 2010. Le ratio d'endettement net s'élève à 3,8% au 30 septembre 2011 contre 30,1% au 30 juin 2011, compte tenu du produit de l'augmentation de capital réalisée le 30 septembre. Le paiement du prix d'acquisition de Synovate est intervenu post-clôture, le 11 octobre 2011.
Perspectives 2011 et 2012
Ce communiqué parait le jour où les dirigeants de l'Union européenne, et en leur sein ceux de la zone euro, devraient (enfin !) parvenir à un accord visant à stabiliser la crise de la dette dans sa version « Vieux Continent ». En cas de succès, après tant de retard et de chamailleries, ils pourront espérer avec un certain plaisir suspect voir les marchés se tourner vers le « Nouveau Monde », là où tout a commencé, et demander des comptes à des dirigeants américains bien en peine, eux aussi, de se mettre d'accord.
Le temps ne devrait pas être au persiflage car la gravité de la crise de la dette occidentale et du déséquilibre persistant des échanges mondiaux est profonde et ne restera pas sans conséquences sur le potentiel de croissance de l'économie mondiale. Aujourd'hui tous les experts, y compris les optimistes de la Banque Mondiale et du FMI, reconnaissent que le voyage sera long et le chemin dangereux avant que nous retrouvions un environnement aussi favorable que celui qui a prévalu entre 2004 et 2008 quand, dopé par des financements extravagants, l'économie progressait de 5% par an. Les augures les plus positifs lâchent un pronostic autour de 3% pour 2012. C'est en effet, sans doute, ce que l'on peut espérer de mieux quand la demande - publique ou privée - s'affaiblit au rythme des plans d'ajustements à l'Ouest et des mesures destinées à limiter l'expansion de la sphère financière en Chine et ailleurs.
De nombreuses conséquences sont à attendre de ces efforts visant à stabiliser un système global qui a contribué dans le passé à une expansion générale des économies mais qui montre maintenant ses limites. Dans les pires scenarii, xénophobie, protectionnisme, dévaluations compétitives et déstabilisation des pays les plus faibles, y compris les pays arabes si dépendants des rentes pétrolières et gazières, feront l'actualité. La sphère financière a crû plus vite que l'économie réelle, suggérant d'ailleurs une certaine inefficacité, au moins à court terme, de nombreux investissements réalisés depuis une vingtaine d'année.
Dans le meilleurs des cas, le temps de la stabilisation et donc d'une croissance modérée à faible sera utilisé pour transformer les règles de fonctionnement de l'économie mondiale et donc créer les conditions d'une croissance soutenue, mieux équilibrée, et - cela est affaire de point de vue - mieux régulée.
Pour nos clients, publics ou privés, l'incertitude a gagné du terrain car tous ne seront pas gagnants. Ils ont pris l'habitude de travailler dans un environnement très compétitif. Ils s'apprêtent aussi à s'adapter à un ralentissement de la croissance des marchés. Il se dit que les banques devront réduire la taille de leurs bilans. Il est vraisemblable que beaucoup d'entreprises vont devoir retrancher d'un ou plusieurs points leurs perspectives annuelles de croissance, soit parce qu'elles manqueront de financements, soit parce qu'elles feront face à des marchés dans lesquels le potentiel de leur offre sera plus limité.
Les différences de performances entre les entreprises risquent de s'accentuer, le meilleur finissant par l'emporter sur celles qui seront moins différenciées, moins affutées dans leur mode opératoire, moins innovantes, moins solides dans leur management et leurs ressources financières.
Ces facteurs expliquent notre optimisme dans les succès futurs de l'industrie de la recherche sur les marchés et sur les citoyens-clients-consommateurs. Bien maitriser les marchés, bien comprendre les besoins, les désirs et les réactions potentielles des individus à des offres existantes, renouvelées ou vraiment nouvelles, bien mesurer ce qui se passe pays par pays, marché par marché, bien utiliser l'argent que l'on décide de consacrer à la vente et à la promotion de ses idées, produits et services, bien travailler et coopérer avec les réseaux de distribution, bien connaitre et mieux utiliser les médias - anciens et nouveaux, sociaux ou non -, tout cela constituent des avantages concurrentiels qui ne peuvent pas se construire et perdurer sans des base d'informations pertinentes, assimilables par ceux qui doivent décider, et bien sûr exactes.
Notre industrie, comme toutes les autres, va évoluer dans les années qui viennent. Elle va devoir se transformer, être plus efficace dans ses modes opératoires, plus explicative et davantage connectée à l'activité des clients.
C'est cela qui est au coeur de l'achat de Synovate par Ipsos et de la combinaison en cours des équipes, de leurs savoir-faire, et de leurs moyens opérationnels. Ipsos a pris le contrôle de Synovate le 11 octobre 2011. Depuis lors, le projet « Open World » qui vise à constituer un « Better Ipsos » a démarré, avec la mise en place de groupes de travail dont l'objectif est de traduire dans l'organisation, l'offre et les capacités de l'entreprise, les objectifs qu'Ipsos s'est fixés et qui sont au nombre de trois :
Améliorer les capacités opérationnelles de l'entreprise de sorte que les services rendus soient mieux exécutés, plus vite et dans des conditions de coûts toujours compétitives ;
Développer la valeur des services en améliorant leur valeur d'usage, et notamment en s'assurant que l'information délivrée gagnera en clarté, en précision, et sera mieux intégrée dans le contexte et la problématique de l'activité des clients ;
Intensifier l'usage des technologies, progresser dans le rythme et la pertinence des innovations technologiques et techniques, de sorte que tous les programmes de recherche de « Better Ipsos » soient améliorés et / ou transformés dans les 24 mois qui viennent. Ipsos veut aussi devenir un acteur majeur dans plusieurs champs de travail tels que les réseaux sociaux, l'utilisation des plateformes mobiles - notamment en liaison avec les possibilités de géolocalisation - et les neurosciences qui permettent de mesurer avec précision les émotions suscitées par l'exposition à des stimuli tels que de nouveaux produits ou de nouvelles expressions publicitaires.
Le projet Open World mobilise, bien sûr, de nombreuses ressources et s'appuie sur la volonté des équipes de réussir ensemble.
Sa conduite répond à trois principes :
Sa durée sera courte puisque dès janvier les deux équipes seront effectivement fusionnées et dès le 15 février les clients seront exposés à la nouvelle organisation et la nouvelle offre de « Better Ipsos » ;
Son mode opératoire qui associe étroitement les équipes dirigeantes d'Ipsos et de Synovate mais aussi les équipes locales, les experts, les responsables clients des deux entités ;
Ses valeurs qui privilégient les besoins des clients, les intérêts légitimes des équipes, dans un souci permanent de clarté.
Ipsos a trouvé chez Synovate ce qu'il cherchait : des équipes excellentes et motivées, un réel savoir-faire complémentaire de celui d'Ipsos dans de nombreux domaines et dans beaucoup de pays. Nous sommes plus confiants que jamais dans la réussite du projet Open World.
Pour les deux prochains trimestres, il est évident que le volume d'activité d'Ipsos / Synovate sera affecté par l'exécution du projet Open World et ce, d'autant que les perspectives de croissance du marché sont réduites par la crise des dettes souveraines et ses conséquences macro-économiques.
Il est réaliste d'estimer que par rapport aux estimations publiées en juillet, Ipsos / Synovate perdra un à deux points de croissance au dernier trimestre 2011 et sans doute autant au premier trimestre 2012, étant entendu que le cours des affaires devrait retrouver un rythme normal au plus tard à l'été 2012.
Cela étant, cette réduction des perspectives de croissance ne remet pas en cause l'objectif d'Ipsos - hors Synovate - d'atteindre un taux de marge opérationnelle record d'au-moins 11% en 2011. Synovate de son coté dégagera un résultat opérationnel positif au dernier trimestre 2011.
Les perspectives d'évolution de la base des coûts pour 2012 et 2013 publiée en juillet 2011 tout comme le montant des coûts non-récurrents liés à l'acquisition de Synovate et à la combinaison Ipsos - Synovate qui portent eux sur 2011 et 2012 et qui ont été également rendus publics en juillet, restent inchangés et feront l'objet d'une présentation détaillée fin février 2012.
Prochaine publication le 29 février 2012 : Résultats annuels 2011.
Contact: Laurence Stoclet - Directeur Général délégué, Finance
Tel : 33 (0)1 41 98 90 20, laurence.stoclet@ipsos.com
Nobody's Unpredictable
« Nobody's Unpredictable » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Parce que les clients de nos clients sont de plus en plus souvent infidèles à leurs habitudes - ils zappent, changent volontiers de comportements, de points de vue, de préférences -,
nous aidons nos clients à capter ces mouvements qui caractérisent nos sociétés.
Nous les aidons à comprendre leurs clients - et le monde - tels qu'ils sont.
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