Chiffre d'affaires : 558,2 millions d'euros
Croissance organique : +6,3%
Résultat net part du Groupe : +17,8%
Paris, 27 juillet 2011. Après un premier trimestre à 6,2%, la croissance organique d'Ipsos sur l'ensemble du semestre s'établit à 6,3%, toujours au dessus de l'objectif de « plus de 5% » fixé en début d'année.
La croissance totale est de 5,6%, en léger retrait par rapport au niveau atteint au premier trimestre en raison d'effets de change redevenus défavorables (-0,9%) et avec une variation de périmètre limitée à 0,2%, liée à l'intégration de la société panaméenne TMG.
Sans surprise, la croissance est toujours vive dans les pays émergents à 14,2%, alors qu'elle reste contenue dans les pays développés à 3,1%. Ceci s'explique, en partie par les phénomènes très spécifiques et ponctuels au Japon où le chiffre d'affaires a décru de 23% alors même que les ventes de nouveaux projets ont retrouvé un rythme presque normal depuis la mi-mai. Il est à noter également qu'en Grande Bretagne, en repli de 15% comme attendu, en raison des coupes budgétaires dans le secteur public après la nomination de David Cameron, les ventes ont repris depuis le mois d'avril, ce qui laisse augurer d'un meilleur deuxième semestre.
En millions d'euros | S1 2011 | S1 2010 | Evolution | Année 2010 |
Chiffre d'affaires | 558,2 | 528,8 | +5,6% | 1 140,8 |
Marge brute | 361,8 | 333,0 | +8,6% | 722,7 |
Marge brute / CA | 64,8% | 63,0% |
| 63,4% |
Marge opérationnelle | 46,9 | 43,0 | +8,9% | 119,5 |
Marge opérationnelle / CA | 8,4% | 8,2% |
| 10,5% |
Résultat net, part du Groupe | 27,6 | 23,4 | +17,8% | 66,2 |
Résultat net ajusté*, part du Groupe | 37,4 | 32,0 | +16,8% | 86,1 |
*Le résultat net ajusté est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'ifrs 2 (rémunération en actions), avant l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts des autres produits et charges opérationnels et des autres produits et charges non courants.
Evolution de l'activité par région et par ligne de métier
Par région, les performances varient peu d'un trimestre à l'autre, l'Asie Pacifique menant la danse et ce, malgré la contre-performance japonaise.
Contribution au Chiffre d'affaires | 1er semestre | 1er semestre | Evolution | Croissance |
consolidé par zone géographique | 2011 | 2010 | 2011/2010 | organique |
(en millions d'euros) | ||||
Europe, Moyen Orient et Afrique | 247,7 | 242,1 | 2,3% | 2,5% |
Amériques | 245,4 | 232,1 | 5,8% | 8,5% |
Asie Pacifique | 65,1 | 54,6 | 19,1% | 15,5% |
Chiffre d'affaires semestriel | 558,2 | 528,8 | 5,6% | 6,3% |
Par ligne de métier, étant entendu que les variations trimestrielles ne sont pas toujours très significatives, il faut retenir la bonne performance d'ensemble, à l'exception des activités d'Opinion Publique et de Recherche sociale qui reflète la situation en Grand Bretagne.
Contribution au Chiffre d'affaires | 1er semestre | 1er semestre | Evolution | Croissance |
consolidé par secteur d'activité | 2011 | 2010 | 2011/2010 | organique |
(en millions d'euros) | ||||
Études publicitaires | 121,7 | 118,1 | 3,0% | 6,5% |
Études Marketing | 253,6 | 242,2 | 4,7% | 8% |
Études Médias | 62,3 | 50,6 | 23,1% | 12,5% |
Études d'Opinion et Recherche sociale | 61,3 | 66,5 | -7,8% | -9% |
Études pour la gestion de la relation client / salarié | 59,3 | 51,4 | 15,4% | 14,5% |
Chiffre d'affaires semestriel | 558,2 | 528,8 | 5,6% | 6,3% |
La rentabilité. La marge brute se calcule en retranchant du chiffre d'affaires les coûts directs, variables et externes, liés à l'exécution des contrats. Elle croît plus rapidement que le chiffre d'affaires (+8,6%) et s'établit à 64,8% contre 63,0% pour le semestre précédent. L'amélioration du taux de marge brute provient de la poursuite du passage aux études on-line, notamment en Europe, et est le reflet d'une bonne capacité à maintenir les prix dans les pays émergents.
Les autres produits et charges opérationnels s'établissent à -4,9 millions d'euros. Ils incluent principalement des éléments non récurrents liés à des départs de personnel ainsi que des résultats de change liés à des transactions commerciales. Ces résultats de change varient négativement de 2,3 millions d'euros sur la période.
La marge opérationnelle s'établit à 46,9 millions d'euros soit 8,4%, en hausse de 8,9% par rapport au 1er semestre 2010.
Dotation aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions. Une partie des écarts d'acquisition est affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et fait l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 0,8 million d'euros au 1er semestre 2011.
Autres charges et produits non courants. Le solde net de ce poste s'établit à -0,5 million d'euros contre -0,7 million d'euros au 1er semestre 2010. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition depuis le changement des normes IFRS applicables à compter du 1er janvier 2010 (norme « IFRS3 révisée »).
Les charges de financement. Les charges de financement s'élèvent à 4,8 millions d'euros, en baisse de 18% par rapport à la même période de l'an dernier, en raison de la baisse de l'endettement net. Les autres charges et produits financiers correspondent aux résultats de change qui sont négatifs de 1,1 million d'euros contre un gain de 0,1 million d'euros au 1er semestre 2010.
Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 27,5% au même niveau qu'au 1er semestre 2010. Il intègre, comme par le passé, une charge d'impôts différés passifs de 2,0 million d'euros qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées.
Le Résultat net ajusté, part du Groupe s'établit à 37,4 millions d'euros, en hausse de 16,8% par rapport au 1er semestre 2010 et le résultat net part du Groupe s'établit à 27,6 millions d'euros en hausse de 17,8%.
La structure financière - Les capitaux propres s'élèvent à 604,3 millions d'euros alors que les dettes financières nettes sont de 186,8 millions d'euros au 30 juin 2011 d'où un ratio d'endettement de 30,9%, inférieur à celui du 30 juin 2010 qui était de 39,1%.
La capacité d'autofinancement s'établit à 56,8 millions d'euros, en hausse de 6,3% par rapport au 1er semestre 2010. Cette hausse a été partiellement compensée par la hausse de la variation du besoin en fonds de roulement, traditionnellement plus élevée au passage du 30 juin en raison du nombre important d'études en cours.
A propos de Synovate, du deuxième semestre 2011 et des perspectives d'Ipsos
La crise de la dette occidentale n'est pas prête de s'éteindre et, malgré les efforts des uns et des autres, les faits sont là et peuvent se résumer en un simple constat : l'addition des dettes publiques et privées représentent dans la plupart des états européens et aux Etats-Unis beaucoup plus qu'une année de PIB. Le jeu de mistigri qui consiste à faire passer la dette du privé au public ou du public au privé, via les plans d'ajustement budgétaire, peut faire gagner du temps mais il ne fait pas diminuer les montants dus. Il en va de même quand le jeu consiste à transférer de la dette d'un pays à l'autre.
Puisque le retour à une certaine inflation n'est pas considéré comme une solution, puisque le défaut d'un pays n'est apparemment plus une OPTION en raison des craintes de contamination, il ne reste plus qu'une dure réalité : les citoyens / contribuables vont devoir payer, privant ainsi les citoyens / consommateurs d'une partie de leurs ressources.
La conséquence est évidente : pour longtemps, la demande adressée aux entreprises ne croitra pas rapidement aux USA et en Europe occidentale. Il ne reste pour stimuler les économies développées que deux solutions liées : un rééquilibrage des échanges - à quand un déficit de la balance commerciale chinoise ? - et / ou un bond des investissements provoqué par des innovations.
Les clients d'Ipsos, notamment les entreprises privées, agissent en fonction de cette contrainte. Ils vont là où la demande croît, cherchant ailleurs - chez nous, en Occident - de l'efficience. Ils veulent investir les médias digitaux - pour l'instant ce n'est pas trop cher, et parfois ça marche. Ils veulent multiplier et optimiser les contacts avec les consommateurs, à domicile et sur les points de vente - voilà venir le temps des medias mobiles ! Ils veulent aussi travailler avec des prestataires qui couvrent simultanément l'ensemble de leurs marchés - ceux qui se développent, ceux qui se développent moins et ceux dans lesquels ils ne sont pas encore actifs - et qui sont capables de travailler avec efficience et rigueur, et qui aussi sont en mesure d'utiliser et de déployer les nouvelles technologies qui permettent de connaître mieux et plus vite les comportements, attitudes, réactions et opinions des citoyens/consommateurs.
Les raisons pour lesquelles Ipsos a proposé à Aegis d'acheter Synovate sont contenues dans cette analyse. Pour mieux satisfaire les nouveaux besoins de ses clients, Ipsos doit améliorer sa couverture géographique - en étant par exemple mieux représenté en Asie -, grandir pour disposer de plus de ressources et gagner en efficacité, mais aussi investir davantage dans l'usage des technologies qui permettent de mieux mesurer et de mieux comprendre les gens - les Chinois des zones rurales comme les habitants de New York -, et enfin mettre autour de la table où ses clients l'invitent, plus d'expérience, plus de professionnels, plus de méthodologies, plus de savoir-faire.
Au fil des mois qui viennent, nous établirons nos plans, avec les équipes d'Ipsos et nos nouveaux collègues en provenance de Synovate. Sous réserve de l'accord de l'Assemblée Générale des Actionnaires d'Aegis et de celui des autorités de la concurrence de certains pays, les dix mille professionnels d'Ipsos s'apprêtent à accueillir, l'esprit ouvert, les six mille professionnels de Synovate pour qu'ensemble ils s'attellent à une seule tâche : être les partenaires préférés de nos clients dans nos domaines choisis d'expertise.
Voilà pour le très bon qui se matérialisera en début d'année prochaine par le déploiement d'une entreprise plus forte, géographiquement équilibrée, apte à anticiper, comprendre et travailler en étroite relation avec ses milliers de clients.
Pour en revenir au bon, Ipsos tel qu'il est encore aujourd'hui devrait connaître en 2011 une croissance organique supérieure à 6%. Sa marge opérationnelle, comme annoncée précédemment, sera au moins égale à 11%.
La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2011
ainsi qu'une plaquette complète des états financiers consolidés
seront disponibles le 28 juillet sur le site www.ipsos.com
Contact : Laurence Stoclet, Directeur Financier,
Courriel : laurence.stoclet@ipsos.com
Téléphone : +33 (0)1 41 98 90 20
Nobody's Unpredictable
« Nobody's Unpredictable » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Parce que les clients de nos clients sont de plus en plus souvent infidèles à leurs habitudes
- ils zappent, changent volontiers de comportements, de points de vue, de préférences -,
nous aidons nos clients à capter ces mouvements qui caractérisent nos sociétés.
Nous les aidons à comprendre leurs clients - et le monde - tels qu'ils sont.
Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du sbf 120 et de l'indice Mid-100 est également éligible au SRD.
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