Sommaire:
Bon début d'année: Bénéfice net en hausse de 13% à 821 millions d'euros au 1er trimestre
KBC clôture les trois premiers mois de 2011 sur un bénéfice net de 821 millions d'euros, par rapport à 724 millions d'euros pour le trimestre précédent et 442 millions d'euros pour le trimestre correspondant de 2010. Sans les éléments exceptionnels, le résultat net sous-jacent du trimestre sous revue s'inscrit à 658 millions d'euros, par rapport à 168 millions au 4Tr2010 et à 543 millions d'euros au 1Tr2010.
Jan Vanhevel, ceo du Groupe : « 2011 a débuté pour KBC avec un bénéfice substantiel qui donne entière satisfaction. Ce résultat est dû aux revenus appréciables générés par toutes nos divisions, à une bonne maîtrise des coûts et à des réductions de valeur nettement plus réduites. Nos activités bancaires et d'assurances en Belgique et sur nos principaux marchés domestiques d'Europe centrale et orientale ont dégagé un bon résultat, la division Merchant Banking opérant même un retour en force grâce à la bonne tenue des activités de marché.
À 821 millions d'euros, le résultat du premier trimestre se caractérise par des revenus d'intérêts substantiels, un robuste bénéfice net sur instruments financiers à la juste valeur et des revenus nets de commissions en léger recul. Les frais restent bien jugulés et les pertes sur crédits sont sensiblement moindres qu'au trimestre précédent. Au premier trimestre, les éléments exceptionnels les plus notables sont les valorisations marked-to-market favorables de nos couvertures ALM et les ajustements de valeur favorables de notre portefeuille de CDO. Globalement, le premier trimestre s'inscrit dans le droit fil des performances que nous alignons depuis quelques trimestres déjà. »'
Principales données financières (sous-jacentes) - 1Tr2011
Jan Vanhevel, CEO du groupe, résume les performances sous-jacentes du 1Tr2011 comme suit :
Le bénéfice brut profite des robustes revenus nets d'intérêts, du tassement des demandes d'indemnisation d'assurances et des bons résultats de la salle des marchés.
· Les revenus nets d'intérêts sous-jacents s'inscrivent à 1 374 millions d'euros, en hausse de 2% en rythme annuel (3% sans Secura, cédée au 4Tr2010) mais en recul de 6% par rapport au haut niveau du 4Tr2010. Par rapport au 4Tr2010, la marge nette d'intérêts accuse une contraction mais celle-ci est en partie due à des facteurs exceptionnels favorables au 4Tr2010. Abstraction faite de ces facteurs, les marges d'intérêts demeurent relativement stables en Belgique et en Europe centrale et orientale, de même que le volume des crédits et des dépôts. Par rapport au 1Tr2010, les dépôts de clients augmentent dans toutes les divisions sauf dans le Centre de Groupe (comme prévu). Le volume des prêts augmente en Belgique, demeure neutre en Europe centrale et orientale et diminue dans la division Merchant Banking, sous l'effet de la contraction globale des prêts internationaux. Les prêts hypothécaires, en forte hausse, progressent de plus de 6% en rythme annuel, la hausse la plus marquée s'observant en Belgique et en Europe centrale et orientale.
· Net de charges techniques et du résultat de la réassurance cédée, les revenus techniques d'assurance s'établissent à 108 millions d'euros, en hausse de 51% en rythme annuel et de 5% en rythme trimestriel. Le ratio combiné s'améliore sensiblement, passant de 100% pour l'ensemble de l'exercice 2010 à 85% au 1Tr2011, un excellent résultat.
· Les résultats nets d'instruments financiers à la juste valeur représentent un montant appréciable de 259 millions d'euros, en recul par rapport au même trimestre de l'exercice précédent mais plus du double par rapport au chiffre du trimestre précédent, à la faveur des performances nettement meilleures des salles de marchés pendant le trimestre sous revue.
· Les revenus nets de commissions s'établissent à 399 millions d'euros, en recul de 4% en rythme trimestriel et de 7% en rythme annuel. Cette composante des revenus n'a toujours pas regagné le niveau d'il y a un an. Néanmoins, les résultats trimestriels sont surtout étayés par les ventes de fonds mixtes et de contrats d'assurances vie.
· Les autres composantes des revenus atteignent 134 millions d'euros, en net progrès par rapport aux -50 millions du trimestre précédent, résultat plombé par une provision unique pour un cas d'irrégularités dans les opérations de leasing au Royaume-Uni.
Les charges d'exploitation restent sous contrôle malgré l'effet de la taxe boursière hongroise et les réductions de valeur diminuent nettement, principalement en Irlande.
Les charges d'exploitation s'inscrivent à 1 227 millions d'euros au premier trimestre 2011, en hausse de 6% par rapport au chiffre d'il y a un an, mais en recul de 6% en rythme trimestriel. Abstraction faite du prélèvement de la taxe boursière hongroise pour l'ensemble de l'exercice 2011 au 1Tr2011, les charges s'allègent de 11% en rythme trimestriel et demeurent plus ou moins stables en rythme annuel. Les mesures de compression des coûts prises au sortir de la crise financière ont pleinement porté leurs fruits. Globalement, les coûts sont donc sous contrôle.Les pertes de valeur sur crédits se montent à 97 millions d'euros au premier trimestre, en recul de quelque 70% en rythme annuel et de 80% en rythme trimestriel. Par conséquent, le ratio de charges sur crédits annualisé atteint le résultat extrêmement favorable de 0,24% et se répartit comme suit: 0,08% pour les crédits retail en Belgique (en baisse par rapport à 0,15% pour l'ensemble de l'exercice 2010), 0,51% en Europe centrale et orientale (par rapport à 1,22% pour l'ensemble de l'exercice 2010 - grâce notamment à une inversion exceptionnelle des réductions de valeur liées à la cession d'une partie du portefeuille consumer finance en Pologne) et 0,43% pour la division Merchant Banking (1,38% pour l'ensemble de l'exercice 2010, plombé par les réductions de valeur exceptionnelles pour couvrir l'Irlande).
Capital excédentaire de 4,8 milliards d'euros
À la fin du 1Tr2011, le groupe KBC dégage un capital excédentaire de quelque 4,8 milliards d'euros au-delà de l'objectif Tier 1 de 10% (y compris l'effet de tous les désinvestissements pour lesquels un contrat de vente a été signé à ce jour).
Données clés des performances sous-jacentes par division
· La contribution au bénéfice de la division Belgique, en hausse de 25 millions d'euros par rapport au 4Tr2010, s'établit à 280 millions d'euros au 1Tr2011. Ce résultat est dû entre autres à la contraction des charges d'exploitation et des réductions de valeur, ainsi qu'à un meilleur résultat technique de l'assurance non vie.
· La contribution au bénéfice de la division Europe centrale et orientale s'inscrit à 101 millions d'euros pour le 1Tr2011, par rapport à 131 millions d'euros au 4Tr2010. Toutefois, le premier trimestre se ressent de l'effet défavorable de la taxe boursière hongroise comptabilisée pour l'ensemble de l'exercice. Ce prélèvement fait plus qu'éponger la diminution des charges d'exploitation dans la région. La diminution des réductions de valeur (en partie liée à un montant unique libéré suite à la cession d'une partie du portefeuille consumer finance en Pologne) et la stabilité générale des revenus globaux contribuent également à un bon résultat final.
· La contribution au bénéfice de la division Merchant Banking s'inscrit à 177 millions d'euros au 1Tr2011, par rapport à un résultat négatif de -228 millions d'euros au trimestre précédent (plombé par un montant de 125 millions d'euros (après impôts) provisionné pour couvrir un cas d'irrégularités dans nos opérations de KBC Lease UK et des charges d'amortissements supplémentaires de 0,3 milliard d'euros pour l'Irlande). Le résultat du premier trimestre est également dopé par l'excellente performance de la salle des marchés.
· Il est à noter que tous les désinvestissements projetés du groupe KBC ne sont pas inclus dans les divisions respectives mais sont centralisés dans le Centre de Groupe, afin de clairement souligner la performance financière des activités à long terme et des désinvestissements programmés séparément. Au 1Tr2011 le résultat net du Centre de Groupe s'établit à 99 millions d'euros par rapport à 11 millions d'euros au trimestre précédent (nette amélioration de la contribution au résultat de KBL epb, Absolut Bank, NLB, etc.).
Les ajustements de valeur positifs dominent les éléments exceptionnels à caractère unique.
Le trimestre se caractérise aussi par certains éléments à caractère unique ou exceptionnel étrangers au cours normal des activités, par conséquent écartés des résultats sous-jacents. Leur effet combiné sur le 1Tr2011 présente un boni de 0,2 milliard d'euros. Certains éléments de taille réduite mis à part, le principal élément non opérationnel au 1Tr2011 est la réévaluation de l'exposition aux CDO de 0,1 milliard d'euros, due principalement à un resserrement des différentiels de crédit entre fin décembre 2010 et mars 2011. Ces facteurs mis à part, on note aussi une hausse de 0,1 milliard d'euros de la valorisation marked-to-market des produits dérivés de couverture, résultant d'un resserrement des différentiels de crédit nationaux dans la zone euro.
Trois premiers mois de 2011 : résultats point par point (IFRS)
Explications point par point du compte de résultats du premier trimestre 2011 selon les normes IFRS (voir aussi le sommaire la page suivante) :
Le résultat net IFRS du 1er trimestre 2011 atteint le montant considérable de 821 millions d'euros, contre 442 millions d'euros l'année passée et 724 millions d'euros au trimestre précédent. Les revenus nets d'intérêts s'établissent à 1 395 millions d'euros, en recul de 8% en rythme annuel et de 13% en rythme trimestriel. En termes comparables, les volumes de crédits se sont contractés de plus de 8% en glissement annuel dans le Merchant Banking, conformément à notre intention de réduire notre portefeuille de crédits internationaux. Le portefeuille de crédits en Belgique progresse de 4% en glissement annuel (reflet de la relance économique), avec des crédits hypothécaires en hausse de 8%. Les volumes de crédits en Europe centrale et orientale évoluent de manière plane (la diminution en Hongrie étant compensée notamment par la hausse en République tchèque et en Slovaquie), avec des crédits hypothécaires en progression de 5%. Les dépôts de la clientèle augmentent de 6% en Belgique et de 3% en Europe centrale et orientale. La marge d'intérêts nette passe de 1,82% fin mars 2010 à 1,93% au premier trimestre de cette année. Les primes d'assurances acquises avant réassurance s'inscrivent à 1 141 millions d'euros, montant identique à celui du trimestre précédent et en baisse de 9% par rapport au 1er trimestre 2010. Sous déduction des charges techniques et du résultat de la réassurance cédée, les revenus d'assurances techniques s'établissent à 112 millions d'euros. Le premier trimestre 2011 se caractérise par le niveau relativement faible des demandes d'indemnisation. Le ratio combiné pour les compagnies d'assurances du groupe atteint l'excellent niveau de 85% au 1er trimestre 2011, alors qu'il était de 100% pour l'exercice 2010. Les revenus nets de commissions s'établissent à 300 millions d'euros, en baisse de 2% en rythme trimestriel et de 7% en rythme annuel. Les ventes de produits générant des commissions se sont légèrement tassées au 1er trimestre 2011. Les avoirs en gestion atteignent 205 milliards d'euros à l'issue du premier trimestre, en léger recul en rythme trimestriel et en glissement annuel. Ce repli est imputable à l'évolution des cours et au solde net limité des souscriptions moins les rachats.Le résultat net d'instruments financiers à la juste valeur (revenus de négoce à la juste valeur) s'inscrit à 472 millions d'euros, par rapport à -11 millions d'euros un an plus tôt et 429 millions au trimestre précédent. En termes sous-jacents (c'est-à-dire sans les éléments exceptionnels tels qu'ajustements de valeur sur crédits structurés, pertes liées aux activités de KBC Financial Products en voie de liquidation, et après imputation de tous les revenus issus du négoce sur cette ligne du compte de résultats), le revenu de négoce à la juste valeur atteint 259 millions d'euros.Les composantes restantes des revenus se présentent comme suit : les revenus de dividendes d'investissements en actions atteignent 12 millions d'euros; le résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente (actions et obligations) s'établit à 34 millions d'euros et les autres revenus nets totalisent 92 millions d'euros. Le total se situe dans la lignée de l'année dernière.Les charges d'exploitation atteignent 1 143 millions d'euros au 1er trimestre 2011, en hausse de 7% par rapport au 1er trimestre 2010 et en baisse de 4% par rapport au trimestre précédent. La comparaison des charges est faussée par la comptabilisation, au 1er trimestre 2011, de la taxe boursière hongroise due pour l'ensemble de l'exercice 2011 (62 millions d'euros). Le ratio charges/produits sous-jacent des activités bancaires - un étalon de l'efficacité des coûts - s'inscrit à 55%, dans la lignée de l'exercice 2010 (56%).Les réductions de valeur atteignent 105 millions d'euros, un recul substantiel de 70% en rythme annuel et de 80% en rythme trimestriel. Comme c'était le cas pour les trimestres de référence, les réductions de valeur sont liées presque intégralement à des prêts et des créances. En conséquence, en termes annualisés, le ratio de pertes sur crédits pour le 1er trimestre 2011 s'inscrit à 0,24%, en très net repli par rapport à 0,91% pour l'exercice complet 2010. Les autres réductions de valeur totalisent 8 millions d'euros pour le trimestre et concernent principalement les actifs financiers disponibles à la vente.L'impôt sur le résultat s'élève à 334 millions d'euros pour le 1er trimestre 2011. A la fin du 1er trimestre 2011, le total des capitaux propres atteint 18.5 milliards d'euros. Ce léger recul de 0,1 milliard d'euros par rapport au début de l'année est principalement dû à l'intégration du résultat positif pour le trimestre (0,8 milliard d'euros), compensée par le paiements de dividendes et le paiement de coupons aux pouvoirs publics (au total -0.9 milliard d'euros), ainsi que par la variation de la réserve pour réévaluation d'actifs disponibles à la vente et des couvertures de flux de trésorerie (ensemble -0.1 milliard d'euros). Fin mars 2011, le ratio Tier 1 du groupe - reflet de sa solidité financière - atteint 13,3%. Compte tenu de l'effet des contrats de vente déjà annoncés (Centea) à ce jour, le ratio Tier 1 pro forma se monte à 13,7% environ.Autres informations
Points forts de la stratégie et principaux développements
KBC affiche un beau résultat au premier trimestre 2011, confirmant que notre stratégie d'entreprise porte ses fruits et qu'elle reflète la relance progressive de l'économie sur les marchés où nous opérons.La mise en uvre de notre plan de recentrage stratégique s'est poursuivie au premier trimestre 2011. Le rachat de Centea - l'une des meilleures banques d'épargne belges - par Crédit Agricole (Belgique) a été annoncé début mars. Cette opération libérera environ 0,4 milliard d'euros de capital pour KBC, essentiellement en réduisant de 4,2 milliards d'euros les actifs pondérés par le risque, ce qui permettra en fin de compte de relever de quelque 0,4% le ratio Tier 1 de KBC (impact calculé au 31 décembre 2010). La transaction doit encore recevoir l'aval des autorités de contrôle et devrait être finalisée dans les mois à venir. Par ailleurs, en avril 2011, Value Partners Ltd., une société d'asset management basée et cotée à Hong Kong a conclu un accord avec KBC Asset Management (KBC AM) sur l'acquisition de la participation de 55,46% de KBC AM dans KBC Concord Asset Management Co. Ltd. Le 21 mai 2010, le groupe KBC a annoncé avoir conclu un accord avec Hinduja Group sur la cession de sa filiale private banking KBL epb. Comme il est d'usage, Hinduja Group a soumis la transaction à l'approbation des autorités de contrôle du Grand-Duché de Luxembourg (CSSF) et des neuf autres pays européens dans lesquels KBL epb opère. Le 14 mars 2011, la CSSF a confirmé qu'elle mettait fin à l'évaluation de l'acquisition, étant parvenue à la conclusion que sa décision aurait été de s'opposer à cette acquisition. Dans la pratique, cela signifie que la cession de KBL epb à Hinduja Group n'aura pas lieu. Nous avons recommencé la procédure de vente de KBL epb.D'autres sociétés ont également été désignées pour un désinvestissement dans le cadre de la réduction prévue du portefeuille de crédits internationaux. Le processus de vente de Fidea se poursuit, celui de la cession de KBC Bank Deutschland a été amorcé et les dossiers en vue de la cession de la Banque diamantaire anversoise sont en cours de préparation.Les préparatifs de lancement en bourse d'une partie de notre filiale bancaire tchèque sont en bonne voie et le programme d'introduction en bourse sera lancé dès que les conditions seront jugées favorables.Comme il a été souligné à plusieurs reprises, KBC a l'intention de rembourser les titres du capital de base émis en faveur de l'État, principalement par des retenues sur le résultat et par la libération de capital engagé dans des actifs secondaires, dont le désinvestissement ou l'abandon est projeté. KBC a aussi l'intention de maintenir un ratio de capital Tier 1 de 10%, dont 8% de capital de base, conformément aux règles de Bâle II en matière d'adéquation du volume de capital des banques.Le calendrier financier, avec les dates de publication des résultats et les dates des réunions avec les analystes et les investisseurs, est disponible sur www.kbc.com.
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