KIEV, Ukraine, April 28, 2011 /PRNewswire/ -- L'Ukraine considère la récente approche des fonctionnaires de Minsk et du Président biélorusse Lukashenko vis-à-vis de l'Union européenne et des autres membres de la communauté internationale comme étant non conforme aux normes de communication internationales. Une déclaration a été publiée par le Ministère ukrainien des affaires étrangères (MFA) en réponse au discours de Lukashenko adressé aux dirigeants européens et ukrainiens.
Dans la déclaration, le Ministre des affaires étrangères ukrainien qualifie les propos du Président biélorusse comme étant "tout à fait inappropriés". Toutefois, l'Ukraine a exprimé l'espoir de voir les dirigeants biélorusses reprendre un dialogue constructif avec l'UE et l'Ukraine. L'Ukraine et l'UE souhaiteraient voir la Biélorussie devenir un État fort, démocratique et prospère.
En outre, selon la déclaration, l'État et le peuple ukrainien tiennent fermement à rester << chaleureux et amicaux >> envers le peuple biélorusse. << Le tragique accident survenu dans la centrale nucléaire de Tchernobyl unit les trois nations voisines et amies - l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie. Ceci était le raisonnement du Président ukrainien Viktor Yanukovych en invitant les Présidents de la Fédération de Russie et de Biélorussie pour participer ensemble à une commémoration des victimes du plus grand accident anthropique de l'histoire de l'humanité le jour de l'explosion de Tchernobyl. La politique ne doit pas faire partie de cette journée >>, affirme la déclaration.
Le Ministère ukrainien des affaires étrangères a déclaré que les insultes verbales sont inacceptables dans la communication entre les dirigeants des États, qui sont les représentants de pays indépendants et d'unions d'États-membres.
Hier, le Président de Biélorussie, Alexander Lukashenko, a commenté son absence à la conférence de Tchernobyl qui a eu lieu à Kiev sur l'initiative du Président ukrainien. Dans cet entretien, Lukashenko critique les dirigeants européens, à savoir le Président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, ainsi que le Président ukrainien.
Le 18 mars, l'Ukraine avait affirmé son désir d'encourager le renouveau des relations entre la Biélorussie et l'UE. Auparavant, le 31 janvier, l'UE a interdit l'entrée à 158 hauts fonctionnaires biélorusses, y compris au Président Lukashenko et à deux de ses fils. L'UE et neuf autres États amis de l'UE (la Croatie, la Macédoine, le Monténégro, l'Islande, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Liechtenstein et la Norvège) ont imposé des pénalités pour contester la répression perçue de l'opposition biélorusse par les dirigeants du pays, à la suite des élections présidentielles du 19 décembre.