LA HAYE, aux Pays-Bas, February 4, 2011 /PRNewswire/ -- En 2011, l'Office Benelux de la Propriété intellectuelle (OBPI) fête sa quarantième année d'existence. Pour célébrer ce jubilé, un colloque a été organisé le 3 février 2011, sous le titre : << Trademarks: All About Perception? >>. Cet évènement a aussi été l'occasion de remettre le premier exemplaire du livre commémoratif << In Varietate Concordia? >>.
Le colloque a été ouvert par le directeur général de l'OBPI, Edmond SIMON. Le président de séance, Martin SENFTLEBEN, professeur en propriété intellectuelle à l'Université Libre d'Amsterdam, également actif au cabinet d'avocats Bird & Bird, a ensuite pris le relais pour donner la parole aux orateurs spécialisés dans différentes disciplines.
Perception et valeur d'une marque
Gregor VOS, avocat au cabinet Klos Morel Vos & Schaap, a traité du mystère que constitue la perception des marques pour le consommateur. Marc VANDERCAMMEN, directeur général du CRIOC (Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs) et enseignant à l'ICHEC Brussels Management School a abordé les marques à partir de la perspective du consommateur. Après la pause, Erik SAELENS, directeur stratégique de l'agence Brandhome, a détaillé l'élaboration d'une marque en pratique. Fred VAN RAAIJ, professeur en économie psychologique à l'Université de Tilburg, a clôturé ce colloque par un exposé sur la valeur d'une marque pour le consommateur et pour son titulaire.
<< In Varietate Concordia? >>
Au cours de la réception donnée à la suite du colloque, les premiers exemplaires du livre commémoratif << In Varietate Concordia? >> ont été remis à Annick MOTTET HAUGAARD (présidente de l'ECTA) et à Tom HEREMANS (vice-président de l'Association BMM). Cet ouvrage rassemble douze articles de divers auteurs, qui traitent de la coexistence des marques nationales et communautaires. Selon Edmond SIMON, << Elles se complètent et répondent chacune à divers besoins. Cette complémentarité et cette diversité constituent une plus-value pour une meilleure protection des marques >>.
Le dernier article du livre anniversaire est à la fois une conclusion et un regard porté sur l'avenir. Il a été rédigé par Roland KNAAK, de l'Institut Max Planck, responsable de l'étude sur le fonctionnement du système européen des marques pour le compte de la Commission européenne. L'auteur y aborde les principales conclusions tirées de cette étude.
NOTE POUR LA RÉDACTION :
[information complémentaire]
Protection toujours << plus forte >> des marques
Dès sa naissance, la marque Benelux connu un grand succès qui ne s'est jamais démenti au cours de ces 40 ans. L'introduction de la marque communautaire en 1996 n'y a rien changé. En effet, les entreprises sont loin d'être toutes actives à l'échelle européenne. Actuellement, environ 500 000 marques Benelux ont été enregistrées et annuellement, 25 000 entrepreneurs prennent le chemin de l'OBPI pour protéger leur marque.
En quarante ans, la marque Benelux n'a pas cessé de se renforcer. Initialement, toutes les marques du Benelux qui faisaient l'objet d'un dépôt étaient enregistrées. En 1996, un examen de fond a été introduit. Depuis 2004, les titulaires de marques antérieures peuvent s'opposer à l'enregistrement d'une marque conflictuelle plus récente, au moyen d'une procédure administrative simplifiée auprès de l'OBPI . Auparavant, cette opposition ne pouvait être faite qu'auprès d'un tribunal. L'entrepreneur possède aujourd'hui une marque examinée sur le fond et donc << plus forte >>.
L'OBPI s'efforce par ailleurs d'optimiser l'accès à la protection des marques en s'appuyant sur les technologies de pointe, sur un service d'assistance téléphonique très accessible et des taxes maintenues au plus bas niveau : 240 euros suffisent déjà pour protéger une marque pendant dix ans au Benelux.
L'OBPI ne s'occupe pas uniquement de l'enregistrement des marques ; c'est aussi l'instance officielle pour l'enregistrement des modèles au Benelux. De plus, l'OBPI offre la possibilité d'enregistrer l'existence d'idées, de concepts, de créations, de prototypes, etc. au moyen d'un i-DEPOT.