Communiqué de presse |
Réduction du risque à l'échéance pour les obligations et maintien de la surpondération de la quote-part d'actions
Zurich, le 23 décembre 2010 - Selon toute vraisemblance, la tendance baissière des taux d'intérêt devrait s'arrêter pour l'instant. Les emprunts d'Etat AAA à longue échéance recèlent un risque de rendements réels faibles et de pertes de cours à moyen terme. Toujours avantageuses, les actions restent surpondérées.
La tendance à la baisse qui prévaut depuis des années sur les taux d'intérêt des emprunts d'Etat bien notés sur un plan qualitatif devrait probablement connaître un revirement. C'est pourquoi nous mettons en uvre, dans les portefeuilles en obligations, une duration légèrement inférieure à la moyenne par rapport à l'indice de référence, tout en réduisant la quote-part d'investissements dans l'allocation d'actifs. A l'extrémité longue de la courbe, les taux d'intérêt pourraient remonter, non seulement en raison d'une meilleure (prévision de) conjoncture mais aussi parce que le risque de crédit pourrait augmenter même pour les débiteurs les plus fiables si les Etats moins solvables continuent à demander une aide financière. Aux Etats-Unis s'ajoute la problématique du gonflement du bilan de la Fed, qui représente une menace sur le long terme. L'Amérique est le seul pays au monde qui ne met aucun frein en matière de politique monétaire et fiscale. La faiblesse du dollar US et l'augmentation durable des taux d'inflation y sont perçus comme des « dommages collatéraux ». En raison de rendements qui seront à l'avenir corrigés de l'inflation, les investissements dans des emprunts d'Etat notés AAA sont actuellement des placements à haut risque. C'est le cas particulièrement pour les obligations des nations européennes problématiques, pour lesquelles nous maintenons pour l'heure une forte sous-pondération. Nous persistons toutefois à voir d'un bon il les obligations d'entreprises, notamment dans le domaine high yield.
L'opinion générale se montre fortement sceptique vis-à-vis des pays de la périphérie européenne et les placements dans les pays émergents sont clairement privilégiés. Ceux-ci présentent actuellement une situation fiscale bien plus saine que les nations industrialisées. L'aspect problématique, en ce qui concerne les marchés émergents, est qu'ils ne profitent pas de l'occasion pour générer des excédents primaires et constituer des réserves. Par conséquent, le prochain ralentissement ne manquera pas de péjorer (également) la situation fiscale de ces pays. Tout n'est donc pas aussi rose qu'il n'y paraît. C'est pourquoi les investisseurs ne devraient pas, dans l'euphorie actuelle liée aux marchés émergents, négliger en 2011 les évaluations avantageuses que présentent les actions européennes.
Les récents bénéfices de cours ont encore augmenté une quote-part d'actions déjà surpondérée. Nous adaptons cette quote-part aux mouvements du marché. Par rapport aux emprunts d'Etat, les actions sont évaluées avantageusement sur la base de bonnes prévisions de bénéfices. A fin novembre, le marché mondial des actions msci affichait une sous-évaluation de 18% sur la base des bénéfices tendanciels.
A nos yeux, une augmentation modérée des cours d'intérêt ne prétériterait pas encore la reprise actuelle des marchés d'actions. La crise de la zone euro, qui n'est toujours pas résolue, nous interdit de mettre en uvre une surpondération en actions encore plus forte.
Outre le marché d'actions européen, nous entrevoyons de belles opportunités au Japon et aux Etats-Unis. En raison de l'évaluation du marché, de la qualité des bilans et des prévisions de bénéfices, nous prévoyons une nouvelle vague de reprises d'entreprises, de rachats d'actions et d'augmentations de dividendes. Nous continuons à privilégier les secteurs cycliques au détriment des entreprises défensives et préférons les petites capitalisations aux grandes sur tous les marchés. Au niveau sectoriel, nous misons sur l'industrie des capitaux au détriment des biens de consommation et sur les banques plutôt que les assurances. Nous réduisons le domaine pharmaceutique mais pas la pondération relative des actions de biotechnologie, et renforçons nos positions dans le domaine des semi-conducteurs.En ce qui concerne les devises, nous maintenons la sous-pondération du CHF, de l'EUR et du JPY en faveur des monnaies liées aux matières premières CAS et AUD ainsi que de la SEK. La livre sterling est nettement sous-évaluée.
Politique de placement de Swisscanto, à l'exemple du fonds stratégique de placement Swisscanto (LU) Portfolio Fund Balanced (en %)
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Stratégie actuelle |
Stratégie précédente |
Indice de référence |
Marché monétaire |
7,5 |
5,5 |
10,0 |
Obligations en CHF |
28,0 |
29,0 |
29,0 |
Obligations en monnaies étrangères avec couverture |
4,5 |
4,5 |
4,0 |
Obligations en monnaies étrangères |
16,0 |
18,0 |
17,0 |
Actions suisses |
9,5 |
9.0 |
8,0 |
Actions étrangères |
34,5 |
34,0 |
32,0 |
Total des obligations |
48,5 |
51,5 |
50,0 |
Total des actions |
44,0 |
43,0 |
40,0 |
Source des graphiques : Datastream et calculs/représentations propres
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Thomas Härter, Responsable Stratégie de placementTéléphone +41 58 344 49 46, thomas.haerter@swisscanto.ch
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Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement, gérants de fortune et prestataires de solutions pour la prévoyance professionnelle et privée en Suisse. Cette entreprise collective des Banques Cantonales Suisses gère pour les clients une fortune de CHF 58,7 milliards et emploie 370 collaborateurs à Zurich, Berne, Bâle, Pully et Londres (situation au 30 septembre 2010).
En tant que spécialiste confirmé, Swisscanto développe des solutions de placement et de prévoyance de première qualité pour des investisseurs privés, des entreprises et des institutions. Swisscanto est régulièrement primé au niveau national et international en tant que meilleur promoteur de fonds, et est connu pour son rôle de pionnier dans le domaine des placements durables et pour son enquête sur les caisses de pensions réalisée et publiée chaque année.
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