PARIS et BRUXELLES, November 29, 2010 /PRNewswire/ -- Avec le démantèlement du camp de Laâyoune par les autorités marocaines le 8 novembre dernier et l'échec du round de discussions entre le Maroc et le Front Polisario à New York, la question du Sahara occidental vient se rappeler au bon souvenir des opinions publiques et des responsables occidentaux.
Si les circonstances des heurts sont encore mal connues, force est de constater que la tempête médiatique s'est immédiatement levée - avec son lot d'excès et d'outrances. L'utilisation par certains médias espagnols de la photo d'enfants palestiniens (publiée sur un site favorable au Front Polisario) pour illustrer les conséquences de l'action des forces de sécurité marocaines est un exemple de comportements peu responsables et qui ne servent qu'a jeter de l'huile sur le feu.
Ce soudain épisode de violences a en tout cas été l'occasion de constater, une fois de plus, la tendance à la radicalisation en cours du Front Polisario (relevée par certains experts), signe vraisemblable de son affaiblissement, voire de sa décomposition...
Tranchant avec ces excès, l'ONU a fait preuve de plus de réserve.
C'est en effet d'apaisement et de stabilité dont a besoin la région. Des propositions sont sur la table (dont la proposition marocaine d'autonomie de la région de 2007). Il est temps pour tous les acteurs - les pays de la zone mais aussi les Européens, comme l'a rappelé Christopher Ross, l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara - de s'engager dans un dialogue visant à faire sortir la tête haute tous les protagonistes de conflit.
Pour en savoir plus Contact > Jean-Thomas LESUEUR, délégué général de l'Institut Thomas More jth.lesueur@institut-thomas-more.org Tel : +33(0)1-49-49-03-30