- Chiffre d'affaires de 1 082 ME (-33% par rapport au deuxième trimestre 2008)
- RBE de 238,5 ME, soit 22% du chiffre d'affaires (26,6% au T2 2008)
- Important flux de trésorerie généré par l'activité (413 ME)
- Renforcement des mesures d'adaptation et de réduction des coûts
Synthèse des résultats du deuxième trimestre 2009
(Comparaison avec T1 2009, T2 2008 et S1 2008)
En millions d'euros
T2 2009
T1 2009
T2 09 / T1 09
T2 2008
T2 09 / T2 08
S1 2009
S1 2008
S1 09 / S1 08
Chiffre d'affaires
1 081,90
1 313,10
-18%
1 619,70
-33%
2 395,00
3 003,30
-20%
Résultat brut d'exploitation
238,5
339,3
-30%
430,5
-45%
577,8
772,3
-25%
En % du CA
22,00%
25,80%
26,60%
24,10%
25,70%
Résultat d'exploitation
184,9
288,2
-36%
390,9
-53%
473,1
701,6
-33%
En % du CA
17,10%
21,90%
24,10%
19,80%
23,40%
Résultat net total
126,9
202,9
-37%
263,4
-52%
329,8
462,6
-29%
En % du CA
11,70%
15,50%
16,30%
13,80%
15,40%
Résultat net part du Groupe
123,9
187,2
-34%
255,1
-51%
311,1
448,4
-31%
Les résultats du deuxième trimestre 2009 ont souffert de la détérioration de l'environnement économique. Comme attendu, le Groupe a connu, au cours du deuxième trimestre 2009, une nouvelle baisse en termes de volumes, de chiffre d'affaires et de résultat brut d'exploitation par rapport au premier trimestre 2009 et par rapport à la même période l'an passé.
L'effet prix / mix positif a en partie compensé la baisse des volumes. Le chiffre d'affaires consolidé du deuxième trimestre a atteint 1 081,9 millions d'euros, soit une baisse de 18% par rapport au trimestre précédent et de 33% par rapport à la même période l'an passé. Le résultat brut d'exploitation s'est élevé à 238,5 millions d'euros, à comparer aux 339,3 millions d'euros du premier trimestre 2009 et aux 430,5 millions d'euros du deuxième trimestre 2008. Le ratio RBE / chiffre d'affaires s'est établi à 22%, affichant une bonne résistance par rapport au niveau de 25,8% atteint au premier trimestre 2009.
Le résultat net part du Groupe a atteint 123,9 millions d'euros par rapport à 187,2 millions d'euros au 1er trimestre 2009 et à 255,1 millions d'euros au deuxième trimestre 2008.
Les actions mises en oeuvre par le Groupe pour réduire ses coûts et ses stocks ont contribué à dégager au cours du trimestre un important flux de trésorerie généré par l'activité, à hauteur de 413,3 millions d'euros contre 320,1 millions d'euros au premier trimestre 2009 et 186,1 millions d'euros au deuxième trimestre 2008. Au cours des six premiers mois de l'année, l'activité du Groupe a généré un flux de trésorerie de 733,4 millions d'euros, plus de deux fois supérieur à celui de l'an passé (315,8 millions d'euros). La dette nette a baissé de 445,3 millions d'euros depuis le début de l'année (dont 292,6 millions d'euros au cours du deuxième trimestre) et de passer ainsi en situation de trésorerie nette positive de 98,8 millions d'euros au 30 juin 2009, contre un endettement net de 346,5 millions d'euros au 31 décembre 2008.
Au cours des six premiers mois de 2009, le chiffre d'affaires a atteint 2 395,0 millions d'euros, soit une baisse de 20% par rapport à l'an passé. Le résultat brut d'exploitation a baissé de 25% par rapport à l'an passé à 577,8 millions d'euros, soit un ratio RBE / chiffre d'affaires de 24,1%, contre 25,7% au 1er semestre 2008. Le résultat net part du Groupe s'est élevé à 311,1 millions d'euros, représentant une baisse de 31% par rapport à l'an passé (448,4 millions d'euros).
Commentant ces résultats, Philippe Crouzet, Président du Directoire, a déclaré:
" Le contexte de récession actuel a entraîné une forte baisse de la demande mondiale pour nos produits, tant dans les secteurs industriels que sur les marchés de l'énergie. Nous avons rapidement adapté notre production et nos coûts à ce niveau d'activité en baisse, ce dont témoigne la résistance de notre marge d'exploitation au premier semestre. Toutefois, la demande reste faible sur la plupart des marchés et la pression sur les prix s'accroît. Dans ces conditions, nous nous attendons à un impact croissant du ralentissement économique sur nos résultats au second semestre. Les mesures d'adaptation déployées au premier semestre seront donc renforcées.
Grâce à la solidité de son bilan et à sa capacité à générer de la trésorerie, Vallourec est en mesure de poursuivre à la fois ses investissements stratégiques et sa politique d'acquisition, ce qui lui permettra d'améliorer sa compétitivité tout en se préparant à la reprise de la demande. "
ENVIRONNEMENT DE MARCHE
Pétrole et gaz
La forte baisse des prix du pétrole, fin 2008 et début 2009, a pesé de façon significative sur les projets d'exploration et de production de pétrole et de gaz, se traduisant par de nombreux reports et par des efforts de réduction des coûts et d'optimisation des stocks de la part des sociétés pétrolières. Le rebond du prix du pétrole au deuxième trimestre n'a pas à ce stade modifié leur comportement. Fin juin, le nombre de puits en activité au niveau mondial (hors Amérique du Nord) avait baissé de 12% par rapport à juin 2008.
Aux Etats-Unis, le déséquilibre créé entre l'offre et la demande sur le marché du gaz naturel a maintenu les prix du gaz à un niveau très bas, inférieur en moyenne à 4$/Mmbtu au deuxième trimestre 2009, provoquant une chute du nombre de puits en activité (inférieur de plus de 50% au pic de 2008). Par ailleurs, les stocks chez les distributeurs se situent à des niveaux très élevés, entraînant une forte réduction de la demande apparente en tubes OCTG et une pression croissante sur les prix. Bien que les fabricants locaux aient réagi rapidement en diminuant leur production, la reprise des commandes n'est pas attendue avant 2010.
Energie électrique
La demande de tubes pour centrales électriques a baissé en raison du report de nouveaux projets, de niveaux de stocks élevés chez certains clients et de l'attentisme engendré par la baisse anticipée de la consommation globale d'électricité en 2009. Néanmoins, les fondamentaux de la demande à long terme demeurent intacts, portés par les besoins croissants en énergie des pays émergents ainsi que les besoins de remplacement des unités obsolètes dans les pays de l'OCDE.
Autres marchés
L'activité industrielle est restée extrêmement faible, affectant tout particulièrement les secteurs de la mécanique, de la construction et de l'automobile. Des mesures de déstockage persistent tant chez les distributeurs que chez les utilisateurs finaux, accentuant la faiblesse de la demande.
ACTIVITE
Conséquence d'une plus faible demande, la production expédiée de tubes laminés s'est élevée à 371 milliers de tonnes au deuxième trimestre 2009, contre 488 milliers de tonnes au trimestre précédent (-24%) et le chiffre record de 740 milliers de tonnes expédiées au deuxième trimestre 2008 (-50%).
Grâce à un effet de prix et de mix produit resté favorable, la baisse du chiffre d'affaires (-33% par rapport au deuxième trimestre 2008, à 1 082 millions d'euros) s'avère limitée en comparaison de la chute des volumes. Elle se décompose en un effet volume négatif (-50%), partiellement compensé par des effets positifs de périmètre (+1,0%), de devises (+0,7%), et de prix / mix (effet combiné de +31,4%). Au deuxième trimestre 2009, l'Energie (Pétrole & gaz et Energie électrique) a représenté 78% du chiffre d'affaires total contre 65% au deuxième trimestre 2008 et 72% au premier trimestre 2009.
Comparée au premier trimestre 2009, la baisse du chiffre d'affaires est de 18%. Les prix des commandes qui étaient enregistrées en carnet et la proportion accrue de ventes consacrées à l'Energie ont en partie compensé la baisse de 24% des volumes expédiés.
Chiffre d'affaires par marché
(Comparaison avec T1 2009, T2 2008 et S1 2008)
En millions d'euros
T2 2009
T1 2009
T2 09 / T1 09
T2 2008
T2 09 / T2 08
S1 2009
S1 2008
T1 09 / T1 08
Pétrole et Gaz
561
653
-14%
734
-24%
1214
1349
-10%
Energie électrique
284
299
-5%
327
-13%
583
599
-3%
Total Energie
845
952
-11%
1 061
-20%
1 797
1 948
-8%
Pétrochimie
89
140
-36%
163
-45%
229
302
-24%
Mécanique
73
129
-43%
195
-63%
202
380
-47%
Automobile
38
44
-14%
94
-60%
82
190
-57%
Autres
37
48
-23%
107
-65%
85
183
-54%
Total hors-Energie
237
361
-34%
559
-58%
598
1055
-43%
Total
1 082
1 313
-18%
1 620
-33%
2 395
3 003
-20%
Dans le domaine du Pétrole et du Gaz, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2009 s'établit à 561 millions d'euros, contre 653 millions d'euros au premier trimestre 2009 et 734 millions d'euros au deuxième trimestre 2008. Aux Etats-Unis, la forte chute du nombre de puits en activité s'est traduite par un niveau élevé de stocks chez les distributeurs et une rapide baisse des ventes. L'activité de filetage premium est néanmoins demeurée satisfaisante. Dans le reste du monde, les ventes ont baissé dans une moindre mesure et ont bien résisté au Brésil.
Dans le domaine de l'Energie électrique, le chiffre d'affaires s'élève au deuxième trimestre 2009 à 284 millions d'euros, contre 299 millions d'euros au premier trimestre 2009 et 327 millions d'euros au deuxième trimestre 2008, soit une baisse de 5% et 13% respectivement. Les ventes élevées en Europe et en Afrique du Sud ont partiellement compensé la baisse des livraisons en Chine où les stocks de tubes constitués au cours de l'année 2008 demeurent élevés.
Les ventes consacrées aux domaines hors énergie (Pétrochimie, Mécanique, Automobile et Autres activités) s'établissent à 237 millions d'euros, en baisse de 34% par rapport au trimestre précédent et de 58% par rapport au deuxième trimestre 2008. Elles ont continué à être affectées par le fort ralentissement de l'activité industrielle et par les mesures prises par les utilisateurs finaux comme les distributeurs pour réduire leurs stocks.
RESULTATS
En raison principalement de la baisse des volumes, le résultat brut d'exploitation du deuxième trimestre 2009 a reculé de 29,7% par rapport au premier trimestre 2009 et de 44,6% par rapport à la même période l'an passé. Le ratio RBE / chiffre d'affaires a bien résisté à 22,0% grâce a un effet prix/mix favorable et à la rapide adaptation des coûts.
L'ensemble des charges d'exploitation a baissé de 31,5% par rapport à l'an passé, reflétant la flexibilité des coûts du Groupe. Par rapport au premier trimestre 2009, les charges d'exploitation ont baissé de 163,8 millions d'euros (-16,8%) en ligne avec la diminution du chiffre d'affaires. Les achats consommés ont chuté de 26,6%, traduisant à la fois la baisse des volumes et la baisse du prix des matières premières. Les autres charges d'exploitation, y compris les charges de personnel, ont baissé de 10,4%. Les mesures d'adaptation se sont traduites par une nouvelle réduction des heures travaillées de 10% par rapport au premier trimestre.
Au deuxième trimestre, le résultat net total s'est élevé à 126,9 millions d'euros, contre 202,9 millions d'euros au premier trimestre 2009 (-37,5%) et 263,4 millions d'euros au deuxième trimestre 2008
(-51,8%). Le résultat net part du Groupe a atteint 123,9 millions d'euros.
Tableau de financement
T2 2009
T1 2009
T2 2008
S1 2009
S1 2008
En millions d'euros
Capacité d'autofinancement
175,6
296,7
289,1
472,3
487,2
Variation du BFR brut
+237,7
+23,4
-103,0
+261,1
-171,4
[+ baisse, - hausse]
Trésorerie générée par l'activité
413,3
320,1
186,1
733,4
315,8
Investissements industriels bruts
-129,7
-126,8
-99,6
-256,5
-206,4
Investissements financiers
0,0
- 8,5
-519,9
-8,5
-519,9
Dividendes versés
-6,5
-22,6
-375,7
-29,1
-379,2
Cessions d'actifs et autres éléments
15,5
-9,5
12,8
6,0
15,2
Variation de l'endettement net
+292,6
+152,7
-796,3
+445,3
-774,5
[+ baisse, - hausse]
Au cours du trimestre, l'activité du Groupe a généré un important flux de trésorerie (413,3 millions d'euros). Le besoin en fonds de roulement a été réduit de 237,7 millions d'euros sur le trimestre et de 261,1 millions d'euros depuis le début de l'année.
Les investissements industriels, incluant ceux consacrés à la construction de l'usine intégrée VSB au Brésil, se sont élevés à 129,7 millions d'euros au cours du trimestre, portant à 256,5 millions d'euros le montant des investissements industriels depuis le début de l'année.
Compte tenu de la trésorerie générée, l'endettement net a baissé de 445,3 millions d'euros depuis le début de l'année (dont 292,6 millions d'euros au cours du deuxième trimestre), permettant au Groupe d'afficher une situation de trésorerie nette positive de 98,8 millions d'euros au 30 juin. L'endettement net était de 346,5 millions d'euros au 31 décembre 2008.
A fin juin, le montant de la trésorerie et des disponibilités excède le montant des emprunts et concours bancaires courants de 820,9 millions d'euros. Plus de 95% des emprunts et dettes financières (dont le total s'élève à 722,1 millions d'euros) ont une échéance supérieure à 2 ans. Par ailleurs, Vallourec dispose de lignes de crédit confirmées non tirées s'élevant à environ 1 milliard d'euros, avec des échéances réparties entre 2012 et 2013.
Eléments de bilan
30/06/2009
31/03/2009
31/12/2008
En millions d'euros
Capitaux propres (part du Groupe)
3 277,80
3 377,60
3 132,80
Fonds propres (y compris intérêts minoritaires)
3 499,80
3 681,20
3 232,00
Dette nette
-98,8
193,8
346,5
Ratio d'endettement
-2,80%
5,40%
10,70%
EVENEMENTS INTERVENUS APRES LE 30 JUIN 2009
Le 2 juillet 2009, Vallourec a porté sa participation stratégique dans PT Citra Tubindo Tbk (PTCT) à 78,2% du capital. Les installations de PTCT situées à Batam en Indonésie réalisent le traitement thermique et le filetage de tubes OCTG et d'accessoires destinés à l'équipement de puits de pétrole et gaz, produits qu'elle commercialise dans l'ensemble de la zone Asie-Pacifique. Leader sur le marché indonésien, PTCT est licenciée VAM® depuis 1985. Cet investissement stratégique permet à Vallourec de conforter sa présence sur les marchés porteurs de l'exploration et de la production de pétrole et de gaz en Indonésie et dans l'ensemble de la zone Asie-Pacifique, région dont les conditions techniques d'exploitation requièrent l'utilisation croissante de produits et de solutions premium.
Le dividende 2008 a été mis en paiement le 7 juillet 2009, par l'octroi de 2 783 484 actions nouvelles (soit 5,2% du capital) et le versement d'un montant de 111,5 millions d'euros en numéraire.
PERSPECTIVES 2009
Compte tenu de la saisonnalité et de l'environnement économique actuel, Vallourec anticipe un point bas d'activité au troisième trimestre 2009.
Le Groupe renforce les mesures de réduction de coûts prises pendant la première partie de l'année et poursuit la réduction du nombre d'heures travaillées avec, en Europe, la prolongation des arrêts d'usines pendant l'été et l'extension des mesures de chômage partiel. Malgré l'effet des réductions de coûts, la persistance de faibles volumes et la pression sur les prix se traduiront par une baisse des ventes et du RBE au cours du second semestre.
Vallourec accentue ses efforts de réduction du besoin en fonds de roulement, ce qui lui permettra, sur la base d'un bilan solide, de dégager les ressources nécessaires à la poursuite de son plan d'investissements stratégiques et de se préparer au redémarrage de l'activité.
ANNEXES
Pièces jointes à ce communiqué :
- Données sur la production expédiée
- Comptes de résultats consolidés résumés
- Bilans consolidés résumés
A propos de Vallourec
Vallourec est leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier destinés principalement aux secteurs du Pétrole et du Gaz, de l'Energie électrique ainsi qu'à d'autres applications industrielles.
Vallourec est coté sur l'Eurolist d'Euronext Paris (code ISIN : FR0000120354), est admis au SRD et fait partie des indices MSCI World Index, Euronext 100 et CAC 40. Classification FTSE ingénierie et biens d'équipement industriels.
Agenda 2009
- 24 septembre : Investor Day
- 12 novembre : publication des résultats du 3ème trimestre 2009
La production expédiée correspond aux volumes produits dans les laminoirs de Vallourec, exprimés en tonnes de tubes laminés à chaud, et livrés aux clients.