"Les Français ne se sont pas trompés d'élections. Les listes qui n'ont pas parlé aux Français de l'Europe, de la crise industrielle, et de la crise climatique et écologique, qui ont un peu parlé du passé ou des affaires de boutique, globalement, ont été en régression" confiait-il hier soir sur TF1.
Interrogé sur le programme de l'UMP sur le sujet, le ministre explique que "cela fait 18 mois-2 ans qu'on est dans cette mutation à une vitesse invraisemblable". Quant au score d'Europe Ecologie, Jean-Louis Borloo confie à l'AFP que "c'est la cause du développement durable qui a gagné et personne n'est propriétaire de cette cause". Par ailleurs, il souligne que le chef de file d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, n'a "jamais critiqué la politique gouvernementale dans ce domaine" au cours de sa campagne.
Pour conclure, le ministre juge "la lecture de ce scrutin assez simple au fond", "les Français ont soutenu les listes qui ont parlé d'avenir, d'Europe et de planète. Je lis cette élection comme l'élection du nouveau siècle".