Selon une source proche du président Sarkozy et citée par Reuters, "EDF sera dans le consortium", jusqu'ici composé de Total, GDF Suez et Areva. Ainsi, la proposition française sera "globale puisque les Emirats veulent faire le choix du nucléaire dans toutes ses composantes".
Les Emirats Arabes Unis envisagent la construction prochaine de 12 à 16 centrales nucléaires. Dans un premier temps, ils devraient accorder cette année un premier contrat, contrat qui intéresse également les américains GE et Westinghouse, ainsi que le coréen Korea Electric Power Corporation.
Rassembler les compétences
Nicolas Sarkozy a assuré la promotion d'EDF, maître d'oeuvre du chantier de la première centrale nucléaire française de troisième génération, de type EPR. Par ailleurs, les difficultés et les retards rencontrés par Areva sur le chantier finlandais d'Olkiluoto sont l'illustration du fait qu'il "n'y a pas eu là, le travail nécessaire de rassemblement des compétences" françaises.
"Celui qui sait construire le coeur de la centrale n'est pas forcément celui qui sait l'assembler, qui n'est pas forcément celui qui sait construire la centrale (…) A partir du moment où on peut avoir besoin de la technique d'une partie des équipes d'EDF, on les met dans le consortium", a-t-on encore déclaré de même source.