Alors que le Français avait lancé une procédure d'arbitrage devant la Chambre de commerce internationale, un porte-parole de Siemens a annoncé que le groupe allait "déposer un rejet" de cette procédure. La séparation entre les deux anciens partenaires industriels de l'atome ne se fera pas par consentement mutuel.
Dans cette procédure, Areva défend à Siemens "de prendre de nouvelles mesures en vue d'une possible joint-venture avec Rosatom". Le français reproche à l'allemand d'avoir mis à mal le contrat passé entre les deux entreprises et compte demander des dommages et intérêts.
Poursuite des discussions avec Rosatom
Pour le porte-parole de Siemens, "il n'est pas possible de reprocher à Siemens d'avoir porté atteinte au contrat" avant de préciser que le groupe "est toujours prêt à arriver à une solution consensuelle". Il ajoute également "nous allons poursuivre les discussions avec Rosatom pour une possible coopération".