A l'occasion de la visite du Président de la République Française en République Démocratique du Congo, Anne Lauvergeon, Présidente du directoire d'AREVA, et Martin Kabwelulu, Ministre des Mines, ont signé un accord portant sur la recherche et l'exploitation future de gisements d'uranium, selon le communiqué du groupe nucléaire. La République Démocratique du Congo, par sa surface et son profil géologique, est détentrice d'un potentiel uranifère significatif.
Selon le communiqué d'Areva, le texte prévoit la mise en place par les partenaires d'une commission mixte chargée d'élaborer le programme technique de prospection. Les travaux qui vont être menés conjointement par les parties commenceront par un recensement précis des sites et une mise jour des bases de données. Le gouvernement de la République Démocratique du Congo et Areva envisagent cette coopération dans une logique de développement durable et souhaitent travailler à la mise en place d'un partenariat gagnant-gagnant de valorisation des ressources minières du pays, précise le groupe français.
3e pays le plus vaste d'Afrique
Derrière le Soudan et l'Algérie, la République démocratique du Congo (à ne pas confondre avec son voisin la République du Congo ou « Congo-Brazzaville ») est le 3e pays le plus vaste d’Afrique et le plus peuplé d'Afrique centrale, avec une population estimée à plus de 65 millions d'habitants. Le Congo-Kinshasa est considéré comme un pays riche en réserves naturelles comme l'uranium, matière première de l'énergie nucléaire.
Dans un premier temps, Areva devrait entamer un recensement précis des sites et une mise à jour des bases de données de la vaste République Démocratique du Congo. Présent en Afrique depuis plus de 40 ans, Areva avait annoncé la signature en janvier dernier d'un contrat pour l'exploitation de la mine d'uranium géante d'Imouraren, dans le nord du Niger.