En effet, les parties civiles au procès estiment que la responsabilité du groupe est engagée et de ce fait, il doit être aux côtés des prévenus déjà retenus par l'accusation. Ainsi, pour l'avocat toulousain Simon Cohen, "c'est le droit de tout citoyen de citer à comparaitre devant un tribunal toute personne dont les connaissances pourraient concourir à la recherche de la vérité. Total doit comparaitre en tant que personne morale dans ce procès".
L'avocat ajoute qu'il appartient désormais au tribunal de "juger cette citation recevable, ou non recevable". "Mais, il peut aussi choisir de joindre l'incident sur le fond. Dans ce cas, Total et son ancien président, ou bien leur représentant, seront tenus d'assister à toutes les audiences en tant que prévenus, jusqu'à ce que le fond soit abordé à l'audience" confie-t-il à Reuters.
Irrecevable ?
De son côté, l'avocat de Total, Me Jean Veil, estime que la cour d'appel de Toulouse a déjà tranché cette question "en rejetant une première demande des associations demandant la comparution de Total". Il juge donc cette citation directe irrecevable. Au tribunal de trancher…