Avant la crise, les compagnies d’assurance comptaient seulement 20% d’actifs à risques dans leurs bilans. Avec la dégradation des comptes publics, les assureurs doivent désormais prendre en compte la multiplication des risques souverains. Selon Driss Lamrani, les compagnies doivent redéfinir leur façon de gérer leurs placements : intégrer et gérer les nouveaux risques présents de leurs bilans, mettre des fonds propres de côté pour couvrir un éventuel risque de crédit des États, et enfin diversifier leurs investissements. Share