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Expresso Eco #18 : Fraude fiscale et sociale : Pourquoi un tel chiffre ?

Vendredi 24 Jun à 14:30

Vingt milliards d’euros de fraude fiscale et sociale en France. Suite à la publication du rapport parlementaire sur la Sécurité Sociale, Thomas Blard s’interroge sur les réelles explications de ce chiffre astronomique. Quelle part pour les prestations sociales ? Quelle part pour les fraudes fiscales ? Quels moyens pour remédier à ça ? Mais surtout, quelle stratégie de la part des députés ? « Combien coûtent les fraudes sociales à l’État chaque années ? Vingt milliards, disent les députés, plusieurs milliards, dit le gouvernement. C’est vrai que le chiffre précis n’est pas facile à atteindre car en matière de fraude, on ne sait jamais où ça commence et où ça s’arrête. Ce qui est sûr, c’est que Bercy récupère 500 millions d’euros chaque année liés aux fraudes sociales, à savoir pour les trois quarts, des employeurs qui ne payent pas les charges sociales de leurs employés et pour le quart restant, des employés qui font des arrêts de travail et des arrêts maladies de façon abusive. En tout cas, ce sont des montants colossaux, et cela lance un autre débat en toile de fond qui a déjà commencé, celui de l’assistanat. Car derrière ce débat sur les fraudes sociales, il y a un moyen de faire comprendre aux français qu’il y a des sommes considérables qui sont redistribuées chaque année. Et si on rapporte vingt milliards de fraudes à cent cinquante milliards de déficit budgétaire, on se dit qu’il y a peut-être quelque chose à faire en la matière. Et une chose qui pourrait être faite en la matière : baisser le niveau des prestations sociales. Car si on baisse le niveau de l’enveloppe globale, mécaniquement, le niveau des fraudes baissera également. Je pense qu’il y a cette arrière-pensée chez nos députés, en tout cas, on verra si l’avenir me donne raison. Mais je pense que cela reviendra dans le débat à l’élection présidentielle. » Share