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Discussion : La Bactérie Tueuse.

Posté le 31.05.2011 à 15:10

Par Sbernard


C'est le premier décès connu en dehors de l'Allemagne. Une Suédoise d'une cinquantaine d'années contaminée par la bactérie Eceh lors d'un séjour en Allemagne est morte mardi. La quinquagénaire est décédée à l'hôpital Södra Älvsborgs de Boraas, près de Göteborg où elle avait été admise dimanche, selon un communiqué de l'établissement.
Après l'Allemagne, où le bilan s'est encore alourdi ce mardi, passant à 15 morts, la Suède est le pays le plus touché en Europe par la mystérieuse contamination par la bactérie E.coli entéro-hémorragique (Eceh), apparemment ingérée lors de la consommation de légumes crus. Le dernier bilan publié lundi après-midi est de 39 personnes contaminées dans le pays nordique, dont 15 présentent des complications sérieuses avec un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Tous les contaminés ont effectué récemment des séjours en Allemagne
15 victimes en Allemagne, au moins 373 cas recensés. Un nouveau décès lié à la bactérie potentiellement mortelle Eceh a été signalé mardi en Allemagne par les autorités sanitaires, portant à 15 le nombre de victimes dans ce pays. Une femme de 87 ans, contaminée par l'Eceh, est morte mardi à Paderborn, dans le nord-ouest du pays, ont annoncé les autorités sanitaires régionales. Plus d'un millier de personnes en Allemagne et en Europe ont été contaminées, selon l'institut de veille sanitaire Robert Koch. Ce mardi, l'institut a recensé 373 cas de patients infectés ayant contracté les troubles rénaux sévères, appelés syndrome hémolytique et urémique (SHU), potentiellement mortels. L'épidémie a jusqu'à présent surtout touché le nord du pays, en particulier le grand port de Hambourg.

Un cas suspect en Espagne. Un cas possible d'intoxication alimentaire par la bactérie E.coli entero-hémorragique (Eceh) a été répertorié en Espagne chez un homme de 40 ans, de retour d'Allemagne, a annoncé mardi un hôpital de Saint-Sébastien (nord). Cet homme, qui avait "voyagé récemment en Europe centrale", se trouve actuellement dans une unité de soins intensifs en raison d'une "aggravation" de son état, selon un communiqué de l'hôpital Donostia.

"Tant que nous ne disposerons pas des résultats nécessaires, nous ne pouvons pas affirmer qu'il s'agit d'une infection alimentaire par la bactérie E. coli", a toutefois souligné l'hôpital. Cet homme a été admis le 20 mai dans l'unité de gastro-entérologie de l'hôpital. Selon les médias espagnols, il avait voyagé peu avant en Allemagne et en République Tchèque.Il s'agirait du premier cas en Espagne d'intoxication par E.coli depuis la multiplication du nombre de personnes infectées, dans le nord de l'Allemagne, par cette bactérie pouvant entraîner des troubles rénaux sévères appelés syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Trois cas suspects en France. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a précisé dimanche que les trois cas suspects en France d'intoxication alimentaire, des cas "importés" de personnes qui viennent d'Allemagne, résidaient à Hénin-Beaumont (Nord), Toulouse et Bastia. Ces personnes ont a priori séjourné en Allemagne. Un lot de concombres suspects a été retiré du marché chez un grossiste du Morbihan. Mais des légumes arrivés en France le 12 mai ont été consommés au moins en partie dans le Finistère.

Une lueur d'espoir en Allemagne : des chercheurs de l'université de Münster ont annoncé avoir mis au point un test rapide pour détecter chez les malades la présence ou non de la dangereuse bactérie. "Grâce à une procédure de biologie moléculaire, il est possible d'identifier en quelques heures les caractéristiques particulières de l'agent pathogène à partir de très petites quantités" de la bactérie E.coli entero-hémorragique (Eceh)", indique l'université de Münster (ouest de l'Allemagne) dans un communiqué. Le chef de l'équipe de chercheurs à l'origine du test, le professeur Helge Karch, devait tenir une conférence de presse mardi.
Le pic de contamination reste à venir. "Une telle propagation est du jamais vu. D'habitude, on enregistre environ 1000 cas par an, mais là nous avons 1.200 cas en 10 jours", a dit le Pr Jan Galle, directeur de la clinique de néphrologie de Lüdenscheid (ouest). confrontées à la pire vague de contaminations à l'Eceh jamais observée en Allemagne et l'une des pires au monde, les autorités allemandes craignent que le pic de contamination reste à venir, en raison d'une incubation qui peut durer une semaine. L'institut Robert Koch, chargé de la veille sanitaire, a prévenu que "de nouveaux décès étaient probables". "Une telle propagation est du jamais vu.

Des doutes sur l'origine de la contamination. Les soupçons se portent sur des concombres issus de cultures sous serre d'Andalousie (sud de l'Espagne). Mais une contamination le long de la chaîne de distribution n'est pas exclue. Des analyses de lots suspects sont en cours en Espagne. Les résultats ne seront pas connus avant mercredi.L'Espagne a rejeté les accusations allemandes qui portent préjudice à ses exportations de légumes en Europe.

La bactérie avait été identifiée en 2005 en Corée. La souche bactérienne qui sévit en Allemagne avait été identifiée en Corée en 2005 sur une seule patiente, a indiqué le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC). L'infection est due à une bactérie Escherichia coli produisant des Shiga-toxines (ou vérotoxines), un groupe comprenant quelque 200 différentes souches bactériennes. Certaines provoquent des hémorragies intestinales (entéro-hémorragiques) qui peuvent entraîner la mort, surtout chez le jeune enfant.

Les précautions à prendre. Les scientifiques de l'ECDC recommandent d'éviter de consommer des tomates crues, des concombres et de la laitue, "en particulier dans le nord de l'Allemagne". Et comme la bactérie peut aussi se propager d'une personne à l'autre via des matières fécales : une "stricte hygiène des mains" est recommandée aux personnes souffrant de diarrhée. Un médecin berlinois conseille de laver les serviettes de toilette à au moins 60°degrés. Par ailleurs, cuire les légumes pendant deux minutes à 70° détruit l'agent pathogène.


Tout les ans un nouveaus problème au niveau de la santé... Celui est quand même plus flippant...

Posté le 01.06.2011 à 16:03

Par Leonardo


Le gouvernement espagnol envisage une action légale contre les autorités de Hambourg pour avoir désigné les concombres espagnols comme origine possible d'une épidémie de diarrhée mortelle dans le nord de l'Allemagne.
Les autorités sanitaires de la ville de Hambourg ont admis mardi que des tests partiels écartaient pour l'instant les produits espagnols comme source de la propagation d'une souche mortelle de la bactérie E.coli enterohémorragique dans le nord de l'Allemagne.
"La bactérie n'est pas en Espagne", a affirmé mercredi sur la radio Cadena Ser le ministre de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba qui n'écarte pas "des actions contre les autorités qui ont mis en cause la qualité de nos produits". "On peut entreprendre des actions, dans ce cas, contre les autorités de Hambourg", a-t-il prévenu. "Une fois que la vérité est rétablie, il reste à réparer les dommages qui sont importants", a-t-il ajouté. La Fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Fepex) a évalué les pertes "à environ 200 millions d'euros par semaine".

Les 6 cas français vont bien. Six cas suspects de malades liés à la bactérie du concombre sont maintenant recensés en France. "Les personnes éventuellement contaminées vont bien. Elles ont eu des diarrhées sanglantes mais pas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) le plus sévère", indique t-on à l'INVS, l'institut de veille sanitaire. "Tous ces cas ont effectivement voyagé ou séjourné en Allemagne et on ne sait pas encore si la consommation de concombres est en cause". Les trois premiers cas résident à Toulouse, Hénin-Beaumont (Nord) et Bastia. L'adresse des autres n'est pas encore connue. Ces malades sont constitués de 5 femmes et 1 hommes, âgés entre 16 et 55 ans. "A partir du moment où les autorités sanitaires ne peuvent indiquer l'origine de la bactérie, il nous est impossible de dire si ces cas français sont des cas certains, poursuit-on à l'INVS. Il faut encore attendre avant de le savoir".

L'UE confrontée à "une crise grave" et tout doit être mis en oeuvre pour identifier le plus rapidement possible la cause de l'épidémie de diarrhées mortelles découverte en Allemagne, a déclaré mercredi le commissaire européen en charge de la Santé John Dalli. M. Dalli a précisé que cette identification ne sera "pas facile" après l'élimination de la piste des concombres cultivés en Espagne.

"Ce n'est plus une question de traçabilité. Il faut demander aux gens ce qu'ils ont mangé", a-t-il expliqué.
Or l'incubation est d'une dizaine de jours avant que la maladie ne se déclare, précisent les experts de la Commission. Les autorités américaines ont été confrontées à une épidémie similaire et il leur a fallu des mois pour identifier la source de la contamination, des paprikas, a souligné un de ces experts. "Le foyer de l'épidémie est limité à la zone de Hambourg", a indiqué le Commissaire.

Surveiller l'évolution en France. Une cellule de crise "a été activée" pour surveiller l'évolution de la contamination bactérienne de légumes qui a provoqué des décès en Allemagne, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement François Baroin lors du compte rendu du Conseil des ministres. "Une cellule de crise a été activée qui réunit l'Institut de veille sanitaire, la Direction générale de la santé, la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes", a déclaré François Baroin.
"Le gouvernement est mobilisé pour respecter le principe de précaution", a poursuivi le porte-parole, qui a également insisté sur les points d'interrogations qui subsistaient dans ce dossier quant à "l'origine", "la source et le véhicule de transmission" de la maladie.

Les résultats des analyses attendus aujourd'hui. D'où viennent les bactéries responsables de l'épidémie d'E.coli entéro-hémorragique (Eceh) qui s'est abattue sur le nord de l'Allemagne ? Cette question est toujours sans réponse. Elle est d'autant plus ouverte et inquiétante que les analyses réalisées outre-Rhin n'accréditent plus la thèse des concombres espagnols, alors que la maladie a déjà fait a priori seize morts (15 en Allemagne, 1 en Suède). Les résultats des analyses en cours en Espagne sur ces légumes issus de culture sous serre en Andalousie, qui devaient être rendus publics lundi, ne seront pas connus avant mercredi.

Posté le 07.06.2011 à 15:59

Par Tutti


Les scientifiques connaissent bien Escherichia coli, à l'origine de l'épidémie en Allemagne. C'est en fusionnant avec une autre bactérie qu'elle est devenue létale et très difficile à traiter.

On avait pris l'habitude de redouter les virus après les deux dernières pandémies de grippe aviaire (en 2004) et porcine (en 2009). Cette fois, c'est une bactérie de l'espèce la plus commune, Escherichia coli, qui tient l'Europe en haleine. Jamais aucun microbe n'avait provoqué une telle hécatombe: 25 morts en Europe, dont 24 en Allemagne, et près de 2 000 personnes contaminées.

On croyait pourtant presque tout savoir de ce micro-organisme découvert dès l'apparition des premiers microscopes. E. coli est la bactérie la plus répandue sur la planète, et aussi la plus étudiée par les biologistes et les généticiens qui la considèrent comme un équivalent de la souris de laboratoire, car elle est facile à cultiver et se reproduit rapidement (toutes les vingt minutes). Depuis deux siècles, elle a été observée sous toutes ses coutures, manipulée, clonée, son génome a été décrypté entièrement en 1997 et les industriels l'utilisent pour produire des médicaments (notamment de l'insuline pour les diabétiques), des enzymes (utilisées dans les détergents), des polymères (destinés à remplacer les plastiques) et même des biocarburants.

Une bactérie aux deux visages

Pourtant, ce banal commensal qui colonise le système digestif de tous les animaux à sang chaud, avec lesquels il vit ordinairement en symbiose, offre un double visage. Côté Dr Jekyll, on trouve des souches bénéfiques qui constituent la microflore intestinale et sont indispensables à la digestion, car elles dégradent les aliments et synthétisent les vitamines. Ces souches amies se retrouvent dans la salive, l'estomac, le tube digestif, mais aussi le nez, les reins, les voies urinaires ou la peau. Côté Mr Hyde, la famille E. coli compte des membres redoutables, comme les fameuses salmonelles ou l'agent de la peste, yersinia. Ces souches ennemies peuvent provoquer diarrhées, gastro-entérites, infections urinaires, méningites et septicémies; elles sont responsables de dizaines de milliers d'infections et de plus d'une centaine de morts chaque année dans le monde.

Les chercheurs allemands du centre Eppendorf de Hambourg se sont associés à un laboratoire chinois, BGI-Shenzhen, pour décrypter le génome du micro-organisme O104:H4, responsable de l'épidémie actuelle. Ce dernier est le résultat d'une fusion entre deux bactéries: E. coli entérohémorragique O104 (Ehec), isolée en 2001 et très virulente, et EAEC 55 989, souche bactérienne identifiée en Centrafrique en 2002, connue pour provoquer des diarrhées graves. Elle porte des séquences d'ADN provenant de la souche yersinia de la peste.

O104:H4 est apparue pour la première fois en 2005 en Corée du Sud, où elle a contaminé une femme de 29 ans, tombée gravement malade après avoir mangé un hamburger - elle a survécu à l'infection. Sa complication la plus grave, le syndrome hémolytique et urémique (SHU), entraîne une chute des globules rouges et des plaquettes, ainsi que des atteintes rénales.

La souche résiste à tous les antibiotiques connus

Après avoir jeté l'opprobre sur les concombres, les enquêteurs se sont orientés vers les germes de soja comme origine de l'épidémie. Mais cette information capitale, qui reste à confirmer, ne résout pas les énormes difficultés rencontrées par les médecins pour soigner les malades, car la souche O104:H4 résiste à tous les antibiotiques connus. Un médicament jusque-là destiné à traiter une maladie rare du sang, le Soliris, pourrait se révéler efficace. La molécule, fabriquée par le laboratoire américain Alexion, est actuellement testée outre-Rhin. Avec un inconvénient de taille:le traitement coûte près de 1000 euros par jour!

Posté le 14.06.2011 à 18:20

Par Mr.philippe


Première victime de moins de 20 ans. Dans un hôpital de Hanovre (Basse-Saxe), un petit garçon de 2 ans est mort très tôt mardi d'une insuffisance rénale due au syndrome hémolytique et urémique (SHU), et d'une hémolyse (destruction des globules rouges). Son père et son grand frère de 10 ans étaient également atteints par l'Eceh, mais leur état de santé s'est amélioré, selon "le Spiegel". La façon dont la famille a été contaminée n'a pas encore été déterminée. Jusqu'ici, la plus jeune victime morte de la bactérie était une femme de 20 ans, d'après l'Institut Robert-Koch.

Le pic de l'épidémie atteint le 23 mai. Outre-Rhin, selon l'Institut Robert-Koch, chargé de la veille sanitaire au niveau fédéral, 2 453 personnes sont infectées par l'Eceh et 782 d'entre eux souffrent du syndrome hémolytique et urémique (SHU), la forme grave de la maladie. Le nombre de nouvelles infections décroît depuis plusieurs jours de "manière significative". L'Institut estime que le pic de l'épidémie a été atteint le 23 mai, avec 155 nouveaux cas déclarés en une journée

Soupçons sur une variété de salade en Bavière. Par précaution, la Bavière, une région du sud de l'Allemagne, bien loin du foyer de l'épidémie, a procédé à l'analyse de 617 échantillons de légumes et de salades. La bactérie Eceh a été détectée sur des salades de variété lollo rosso chez un producteur de Fürth. Il est peu probable qu'il s'agisse de la souche virulente du nord-ouest du pays. En attendant, les fruits et légumes de cette ferme ne sont plus distribués, selon le magazine "Stern".

Des séquelles pour les pathologies rénales. Comme l'indiquait déjà un microbiologiste le 3 juin, certains patients vont garder des séquelles. "Une centaine de malades sont tellement gravement atteints au niveau des reins qu'il va leur falloir une greffe ou vivre à vie avec des dialyses", avait indiqué Karl Lauterbach, un chercheur et spécialiste des épidémies, qui est l'expert de la Sante du parti social-démocrate SPD.

Seize pays touchés. Des cas suspects ou avérés se sont déclaré dans ces pays suivants, selon l'OMS :
Allemagne, Danemark, Suède, Autriche, Canada, France, République tchèque, Grèce, Pays-Bas, Luxembourg, Norvège, Pologne, Espagne, Suisse, Grande-Bretagne et Etats-Unis. A cinq exceptions près, tous les cas ont un lien avec l'Allemagne, selon une estimation établie ce week-end par l'organisation.

Posté le 23.06.2011 à 17:02

Par Mr.philippe


On ne sait plus trop où l'on en est. On apprend au jour le jour quelques cas isolés.

Dans la viande maintenant aussi... Toujours pas d'identification de la souche. Je ne sombre pas dans la paranoïa, pour preuve je mange toujours du concombre mais bon, c'est toujours mieux d'être informer non ?

Posté le 28.06.2011 à 16:36

Par Gwadaboy


Quatre nouveaux morts en Allemagne hier, et visiblement toujours pas plus d'informations.

Cependant l'état des français malade se stabilise.

Posté le 29.06.2011 à 18:07

Par Djédjé


Visiblement, toujours rien de précis...

Un nouveau cas à Bordeaux, la même souche qu'en Allemagne. Apparemment, elle avait mangé de la soupe le 14 Juin dernier..

La seul recommandation pour le moment est d'éviter les graines germées.

Rassurant tout ça...

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