Après son bond de la veille, la Bourse de Paris reprenait son souffle vendredi matin, même si les opérateurs restaient optimistes, rassurés par l'accord sur la zone euro et par le bon chiffre de la croissance américaine au troisième trimestre.
A 09H20 (07H20 GMT), l'indice CAC 40 s'adjugeait 4,72 points (+0,17%), pour s'inscrire à 3.373,73 points.
Jeudi, le marché parisien avait bondi de 6,28%, permettant aux banques de reprendre d'un coup quelque 20%, après l'annonce d'un plan anticrise qui éloigne les risques de chaos dans la zone euro.
Après cette excellente performance, la journée sera consacrée à l'analyse du plan européen, note-t-on dans les salles de marché.
Même si des interrogations subsistent sur l'efficacité du fonds de secours européen et sur l'ampleur de l'intervention de la Chine, les boursiers ne devraient pas bouder leur plaisir de voir s'éloigner le spectre d'un effondrement de la zone euro.
Ils ont par ailleurs reçu en soutien la bonne surprise de la croissance américaine, qui a progressé de 2,5% au troisième trimestre.
Vendredi matin, les valeurs bancaires continuaient à doper l'indice, gagnant en moyenne 4% et s'inscrivant parmi les plus fortes hausses de la cote: +4,45% pour BNP Paribas (à 36,71 euros), +4,33% pour Crédit Agricole (à 6,19 euros) et +3,72% pour Société Générale (à 23,85 euros).
Renault se plaçait aussi en tête des hausses (+3,22% à 31,28 euros) après avoir annoncé une progression de son chiffre d'affaires de 11,9% au troisième trimestre et s'être montré plus confiant dans l'avenir que son concurrent Peugeot. Ce dernier qui a lancé tout récemment un avertissement sur ses résultats annuels perdait d'ailleurs 1,33% à 16,63 euros
Soitec (+4,04% à 3,76 euros) était dopé par les bons résultats annoncés dans la nuit par le fabricant de composants américain AMD, son premier client.
Du côté des baisses, on notait Total (-1,44% à 38,55 euros), auteur de bons résultats au troisième trimestre mais dont les prévisions n'ont pas convaincu.
Au lendemain de la publication de ses résultats trimestriels, France Télécom se repliait de 1,14% à 38,65 euros.