La Bourse de Paris se maintenait en hausse jeudi après-midi et prenait 1,44% malgré une ouverture poussive à Wall Street et après l'annonce de plusieurs mesures de soutien aux banques par la BCE.
A 15H50 (13H50 GMT), le CAC 40 gagnait 42,89 points à 3.016,79 points, dans un volume d'échanges de 2,384 milliards d'euros.
Après avoir évolué en nette hausse et pris plus de 2%, le marché parisien faiblissait un peu dans l'après-midi.
Les investisseurs ont trouvé peu de soutien aux Etats-Unis, où Wall Street a ouvert en légère baisse et où les nouvelles inscriptions au chômage sont légèrement remontées pendant la dernière semaine de septembre, en ligne avec les attentes des économistes.
Les regards était surtout tournés vers Berlin où s'est tenue la dernière conférence de presse de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui a laissé inchangé le taux directeur de cette dernière à 1,50%.
L'institution de Francfort a toutefois annoncé plusieurs opérations exceptionnelles afin de soutenir le secteur bancaire.
La BCE prévoit deux opérations de refinancement à volume illimité sur environ un an, en octobre et décembre, une poursuite des opérations sur six mois et une relance du programme de rachat d'obligations sécurisées, pour un montant total de 40 milliards d'euros entre novembre 2011 et octobre 2012.
Elle considère en outre qu'il n'est "pas approprié" qu'elle crée un "effet de levier" pour le fonds de secours européen (FESF) en lui permettant de se refinancer auprès d'elle.
Ces mesures sont annoncées au moment où le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a défendu jeudi "une action coordonnée" en Europe, comme cela "est déjà en cours", pour recapitaliser les banques en difficulté en raison de la crise de la dette.
Les valeurs bancaires parisiennes du CAC restaient bien orientées, à l'image de BNP Paribas (+3,71% à 30,59 euros), Crédit Agricole (+0,99% à 5,22 euros) et Société Générale (+1,58% à 19,91 euros).
En revanche, Dexia souffrait (-15,77% à 0,86 euro). La banque franco-belge a fait savoir jeudi qu'elle n'avait été informée d'aucune décision sur son avenir en Belgique et qu'une réunion de son conseil d'administration se tiendrait samedi, alors que l'OPTION d'une nationalisation a été évoquée par par plusieurs médias belges.