La situation reste volatile sur les marchés européens. S'ils sont en hausse à la mi-séance, ils ont alterné passage dans le rouge et dans le vert au cours de la matinée. Les espoirs de l'adoption de mesures fortes pour résoudre la crise de la dette en Europe soutiennent toujours les indices. Déjà très bien orientées mardi, les banques prolongent leur rebond. A Paris, Neopost se replie après la publication de ses résultats semestriels. Vers 12h30, l'indice CAC 40 gagne 0,75% à 3046,04 points tandis que le FTSE Eurotop 100 progresse de 0,57% à 1957,12 points.
Le titre MAN Group plonge de 19,12% aujourd'hui à la bourse de Londres à 193,80 pence. Le hedge fund a annoncé d'importants retraits de clientèle durant l'été. Ses clients ont retiré en net 2,6 milliards de dollars sur une période de trois mois à fin septembre. Il s'agit du niveau de retrait le plus important depuis le début 2009. Les retraits se sont accélérés en septembre, a précisé le premier fonds spéculatif mondial coté. « Nous pensons que l'appétit des investisseurs demeurera nul pour le restant de l'année en cours », a déclaré Peter Clarke, le PDG du groupe.
Neopost cède 1,89% à 56,62 euros, pénalisé par des résultats semestriels légèrement inférieurs aux attentes. Le résultat opérationnel courant (ROP) du fournisseur français d'équipements de traitement de courrier affiche une progression de 1,6% à 120,8 millions d'euros, représentant une marge de 25%, en repli de 30 points de base. C'est une petite déception pour les analystes de Société Générale qui visaient un ROP de 122,4 millions et une marge 25,3%.
Après un début de séance en hausse, l'action Alten s'est retournée à la baisse et cède désormais 3,13% à 21,70 euros. Le spécialiste de l'ingénierie et du conseil en technologies a présenté des résultats semestriels en ligne et confirmé ses prévisions annuelles. Alten a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 31,9 millions d'euros, en hausse de 26,7%, et un résultat opérationnel d'activité de 54,1 millions d'euros, en progression de 23,6%. Il a représenté 10,2% du chiffre d'affaires, à comparer avec 9,7%, un an plus tôt. Les investisseurs s'intéressent désormais à 2012, mais la visibilité reste limitée.
Les chiffres macroéconomiques
Le PIB français est resté stable au deuxième trimestre après une progression de 0,9% sur les trois premiers mois de l'année, a confirmé l'Insee. Les dépenses de consommation des ménages ont reculé (-0,7 % après +0,4 %) tandis que l'investissement a progressé à un rythme moins soutenu (+0,6 % après +1,2 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a contribué négativement à l'évolution du PIB ce trimestre (-0,3 point, après +0,5 point au premier trimestre).
Aux Etats-Unis, les commandes de biens durables en août sont attendues à 14h30.
A la mi-séance, l'euro cote 1,3661 face au billet vert.