Une trentaine de pays et d'institutions se sont retrouvés lundi à Paris pour inscrire des sujets sociaux comme l'emploi ou la protection sociale au coeur des travaux du G20, actuellement présidé par la France.
Les travaux préparatoires au sommet du G20, qui doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes (Alpes-Maritimes), réunissent lundi et mardi les ministres du Travail ou des Affaires sociales et des représentants des 19 plus importantes puissances économiques de la planète et de la Commission européenne ainsi que les dirigeants de l'OIT (Organisation internationale du travail), de l'ocde (organisation de la coopération et du développement économiques), du FMI (Fonds monétaire international), de la Banque mondiale et l'OMC (organisation mondiale du commerce.
Six autres pays ont été invités: l'Espagne, les Emirats arabes unis, qui président le conseil de coopération du Golfe, l'Ethiopie, à la tête du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), la Guinée équatoriale, au nom de l'Union africaine, la Pologne, présidente en exercice de l'Union européenne, et Singapour.
Cette réunion ministérielle est dans le droit fil du sommet du G20 de Pittsburgh en 2009 qui s'était prononcé en faveur d'un "modèle de croissance mondiale plus équilibré" pour éviter une nouvelle crise mondiale et avait aussi promis de promouvoir l'emploi.
La France dit avoir "tenu à prolonger et amplifier cet engagement pour renforcer la dimension sociale de la mondialisation, en inscrivant les sujets sociaux comme une priorité de l'agenda du G20 en 2011".
Lundi, avant leur première session de travail consacrée à l'emploi, à huis clos comme l'ensemble des travaux, les ministres de ce forum ont consulté des représentants des partenaires sociaux, en l'occurrence deux organisations internationales: la CSI (confédération syndicale internationale) et l'OIE (organisation internationale des employeurs).
Leur première session devait ensuite s'appuyer sur des analyses conjointes de l'OCDE et de l'OIT, très alarmistes pour le marché du travail dans les années à venir.