La Bourse de Paris dégringolait encore un peu plus vendredi après-midi, aucun secteur n'étant épargné, alors que les promesses du G20 n'ont pas réussi à apaiser les craintes sur une récession de l'économie américaine et européenne et sur la crise de la dette.
A 14H14 (12H14 GMT), l'indice CAC 40 lâchait 2,57% à 2.711,02 points dans un volume d'échanges de 1,763 milliard d'euros.
"Tous les secteurs capitulent une fois de plus. Le marché doit se purger pour se débarrasser de ses nombreuses craintes et on ne sait pas très bien jusqu'où tout cela va aller", commente Renaud Murail, gérant d'actions chez Barclays Bourse.
Parmi les plus fortes baisses, Technip abandonnait 6,53% à 56,42 euros, Schneider Electric 5,61% à 36,10 euros et Alstom 5,43% à 22,90 euros.
Les banques, très attaquées durant la semaine, restaient au coeur de la tourmente. Crédit Agricole reculait de 4,05% à 4,05 euros, Société Générale de 1,63% à 15,05 euros. BNP Paribas parvenait toutefois à se maintenir dans le vert (+0,46% à 23,15 euros).
Les fonds monétaires américains ont réduit de 19% en août leur exposition à la dette émise par les banques françaises, signe d'une méfiance persistante à leur égard, selon une note de Fitch Ratings.