Australiens, Néo-Zélandais, Américains ou encore Sud-Africains sont de plus en plus nombreux à sintéresser au marché français de l'immobilier, attirés par le "French way of life", l'art de vivre à la française, selon une étude d'une filiale de BNP Paribas publiée vendredi.
La clientèle britannique, dont la part ne cessait de décroître depuis 2008, s'est stabilisée en 2010 à 11,2% et amorce même une reprise sensible dans certaines régions: Bourgogne, Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) ou Languedoc-Roussillon, selon BNP Paribas International Buyers, spécialisée dans le financement des particuliers non-résidents.
Elle constitue toujours, avec les Portugais (13%) et les Français expatriés (12%), la majeure partie des acquéreurs non-résidents, indique cette 3e édition de cet observatoire.
Dans une année 2009 marquée par une forte progression (+21%) du nombre de transactions immobilières, revenues au niveau de 2008, réalisées par des étrangers en France, le fait marquant est l'émergence d'acheteurs en provenance de continents situés hors d'Europe: Sud-Africains (x2,2 entre 2009 et 2010), Australiens (x2,7), Néo-Zélandais (x4,7) ou Américains (x1,4).
La baisse la plus marquée provient des Italiens (-16%), qui restent pourtant les deuxièmes acheteurs à Paris derrière les Français expatriés, et les Turcs (-14%).
Les professionnels de limmobilier interrogés dans le cadre de cette étude saccordent à dire que le marché sinternationalise toujours davantage, et que les acquéreurs viennent de plus en plus loin pour profiter du "French way of life".
Plus de la moitié des acquéreurs étrangers nont pas envisagé dacheter dans un autre pays que la France.