Sans surprise, Fedex (-6,88% à 67,51 dollars) est lourdement sanctionné à Wall Street après avoir lancé un profit warning. Pénalisé par le ralentissement économique mondial, le groupe américain de messagerie a révisé à la baisse ses estimations de bénéfices pour l'ensemble de l'année. La nouvelle est d'autant plus mauvaise que Fedex est considéré par les investisseurs comme l'un des baromètres les plus fiables de l'évolution de la conjoncture américaine.
A cet égard, le net ralentissement de la croissance des livraisons en Chine apparaît comme un signal très négatif envoyé aux marchés alors que Pékin constitue l'un des principaux moteurs de la reprise mondiale.
FedEx a publié un bénéfice au premier trimestre de son année fiscale décalée en hausse de 22% à 464 millions de dollars, ou 1,46 dollar par action. Le groupe américain de messagerie a réalisé un chiffre d'affaires en progression de 11% à 10,52 milliards. Les analystes visaient un BPA de 1,46 dollar pour un chiffre d'affaires de 10,32 milliards.
Mais, pénalisé par le ralentissement économique mondial le groupe a revu à la baisse ses prévisions annuelles. Il vise désormais un BPA annuel compris entre 6,25 et 6,75 dollars contre 6,35/6,85 dollars auparavant. Le consensus était de 6,39 dollars. Pour le trimestre en cours,
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux tats-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%.