La Bourse de New York accélérait ses gains en fin de séance mercredi, rassurée par les propos de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel qui se sont dits "convaincus" que l'avenir de la Grèce se trouvait dans la zone euro: le Dow Jones gagnait 2,19%, le Nasdaq 2,40%.
Vers 19H20 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 243,62 points à 11.349,47 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 60,72 points à 2.592,87 points.
Wall Street "est toujours très concentrée sur ce qui se passe en Grèce et en Europe et aujourd'hui on a reçu des nouvelles très positives, c'est ce qui tire les marchés", a indiqué à l'AFP Scott Marcouiller, analyste chez Wells Fargo Advisors.
Le président français et la chancelière allemande ont eu une conférence téléphonique mercredi soir avec le Premier ministre grec George Papandreou, alors que le scénario d'une faillite de la Grèce agite depuis plusieurs jours les marchés financiers internationaux.
"Le président de la République et la chancelière ont souligné qu'il est plus que jamais indispensable de mettre pleinement en oeuvre les décisions adoptées le 21 juillet par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro pour assurer la stabilité de la zone euro", a rapporté la présidence française.
Plus tôt dans la journée, la place new-yorkaise était brièvement repartie à la baisse en raison d'une rumeur voulant que l'Autriche refuse toute augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en 2010 pour venir en aide aux pays les plus fragiles de la zone euro.
Il ne s'agissait en fait que d'un simple report de vote au parlement de Vienne.
"Les marchés continuent à évoluer en montagnes russes et ça va encore être le cas avec la situation européenne", a ajouté M. Marcouiller, mettant en garde contre les tentations de tirer des conclusions: "ce n'est qu'une (embellie) à court terme".
Le marché obligataire évoluait sans direction. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 2,011% contre 1,994% mardi soir et celui à 30 ans reculait à 3,305% contre 3,321%.