Best Buy chute de 6,93% à 23,23 dollars au sein de marché américain en hausse après avoir révisé en baisse ses prévisions 2001. Le directeur général de Best Buy, Brian J. Dunn, a mis en cause un ENVIRONNEMENT économique restant difficile et une demande faible pour les produits électronique grand public, dont la distribution est la spécialité du groupe. Best Buy vise désormais un bénéfice par action compris entre 3,35 et 3,65 dollars, qui prend en compte les rachats d'actions qui devraient avoir un impact positif compris entre 20 et 25 cents par action.
Hors rachat d'actions, le bénéfice est attendu entre 3,3 et 3,55 dollars. Le consensus est de 3,45 dollars.
Sur les six premiers mois de l'exercice, Best Buy a racheté pour 863 millions de dollars d'actions. Le groupe avait annoncé fin juin un programme de rachat d'actions de 5 milliards de dollars.
Le chiffre d'affaires est attendu entre 51 et 52,5 milliards de dollars et son évolution à données comparables entre 0% et -3%.
Au deuxième trimestre, clos fin août, le bénéfice net a atteint 177 millions de dollars, soit 47 cents par action, à comparer avec 254 millions de dollars, soit 60 cents par action, un an plus tôt. Le consensus s'élevait à 52 cents par action. Le chiffre d'affaires est resté pratiquement stable à 11,347 milliards de dollars (+0,1%), mais a reculé de 2,9% à données comparables. Wall Street attendait 11,47 milliards de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France.