La Bourse de Paris chutait lourdement lundi dans les premiers échanges, perdant 4,27%, victime de craintes d'une faillite de la Grèce et plombée par l'effondrement du secteur bancaire.
A 09H30 (07H30 GMT), le CAC 40 lâchait 126,95 points à 2.847,64 points. Vendredi, il avait déjà dégringolé de 3,60%.
Le marché parisien était tiré vers le bas par la dégringolade des valeurs bancaires. BNP Paribas perdait 11,31% à 26,43 euros, Crédit Agricole 10,35% à 4,84 euros, pour atteindre un nouveau plus bas historique, et Société Générale 9,46% à 15,80 euros.
Ces trois établissements sont sous la menace d'une dégradation par l'agence de notation Moody's Investors Service qui doit achever mi-septembre un examen de leurs notes.
"Les craintes dune dégradation des banques françaises par Moodys semblent se renforcer. Une décision pourrait venir dans les prochains jours", observent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC dans une note.
Les marchés se montraient également très soucieux quant au sauvetage de la Grèce, craignant que le pays ne soit pas en mesure de respecter ces engagements budgétaires, ce qui le menacerait de faillite et aggraverait la crise en zone euro.
Enfin, les marchés, qui s'inquiètent du ralentissement économique aux Etats-Unis et en Europe, n'auront pas été rassurés par la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus riches de la planète (G7), faute de mesures concrètes.
La plupart des valeurs les plus dépendantes de la conjoncture reculaient comme ArcelorMittal (-4,22% à 12,48 euros) et Renault (-3,92% à 23,44 euros).