La Bourse de Paris évoluait en baisse jeudi dans les premiers échanges, perdant 0,95%, plombée par le recul des valeurs bancaires, dans un marché attentiste avant la publication d'une série d'indicateurs économiques américains.
A 09H22 (07H22 GMT), le CAC 40 lâchait 31,03 points à 3.223,31 points. La veille, il avait terminé en hausse de 0,73%, dans des volumes d'échanges très faibles.
Le marché parisien a été mis sur de mauvais rails par une journée sans élan à Wall Street la veille, qui a faibli en fin de séance, tandis que les marchés asiatiques étaient mal orientés jeudi matin.
"Les marchés reprennent leur souffle", estiment dans une note les économistes du courtier Aurel BGC, d'autant que de nombreux investisseurs sont absents pour cause de vacances.
Les investisseurs se préparaient en outre à la publication de plusieurs indicateurs américains qui devraient en dire plus sur l'état de santé de la première économie mondiale, qui inquiète beaucoup les marchés.
Ces statistiques, attendues dans l'après-midi à Paris, concerneront notamment l'inflation, l'emploi ou encore l'immobilier.
Pour Aurel BGC, "les indicateurs économiques de la journée n'apporteront pas d'information cruciale", mais pourraient contribuer à "affiner l'analyse conjoncturelle des Etats-Unis".
Les valeurs bancaires tiraient la cote vers le bas, déjà affectées la veille par le projet de taxe sur les transactions financières et faute de mesures très rassurantes pour régler la crise de la dette en zone euro.
BNP Paribas perdait 1,85% à 36,01 euros, Crédit Agricole 1,59% à 6,61 euros, Natixis 1,27% à 3,04 euros et Société Générale 1,58% à 24,25 euros.
De leur côté, Vallourec (-2,64% à 62,21 euros) et Veolia Environnement (-2,10% à 11,21 euros) souffraient de l'abaissement de la recommandation sur leur titre à "neutre", contre "acheter" auparavant, respectivement par Goldman Sachs et UBS.
Les valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, reculaient comme ArcelorMittal (-1,77% à 15,23 euros).
Le groupe et l'américain Peabody Energy ont annoncé jeudi avoir formellement ouvert leur offre d'achat hostile d'environ 4,7 milliards australiens (environ 3,6 milliards d'euros) sur le producteur australien de charbon Macarthur Coal.
En revanche, les valeurs les moins sensibles aux variations de la conjoncture résistaient comme Pernod Ricard (-0,51% à 62,46 euros).