(AOF / Funds) - "Les dégagements des marchés d'actions et le report vers les actifs non risqués réagissent à des nouvelles politiques et économiques que nous interprétons de manière moins pessimiste. Le ralentissement en Europe de l'ouest et aux Etats-Unis est plus sérieux qu'attendu mais ne devrait pas dégénérer en récession. Les économies émergentes affichent une croissance robuste et le risque inflationniste recule. La dégradation des Etats-Unis par S&P est une première historique mais n'ajoute rien à ce que nous ne savions déjà", note Axa IM.
"Il est peu probable que le marché des obligations du Trésor réagisse et les conséquences sur les autres marchés américains devraient être limitées."
"Le rachat par la BCE d'obligations italiennes et espagnoles est cohérent avec la décision européenne du 21 juillet et constitue une nouvelle étape dans la résolution de la crise de la dette souveraine européenne. Nous pensons que la BCE pourrait acheter jusqu'à 150 milliards d'euros de titres publics, sans mettre en danger la stabilité des prix de long terme."
"Une solution de long terme à la crise de la zone euro doit inclure l'émission d'obligations européennes. Néanmoins, de nombreux obstacles politiques et techniques subsistent. Les spreads de crédit souverains resteront très volatils tant que les décideurs européens n'auront pas progressé de façon décisive."
"Au total, nous pensons que l'effondrement des marchés d'actions mondiaux a été trop important. Les actions ne semblent pas trop chères. L'Investiment Grade a bien résisté et reste notre classe d'actifs préférée. A l'inverse, les obligations d'Etat qui ont joué leur rôle de valeur refuge, paraissent à présent surévaluées."