Le secteur bancaire était dans le rouge vendredi à la Bourse de Paris après l'interdiction temporaire par l'Autorité des marchés financiers des ventes à découvert sur onze valeurs financières cotées à Paris.
A 09H05, Société Générale perdait 3,39% à 22,25 euros, BNP Paribas 3,28% à 34,52 euros et Crédit Agricole 2,55% à 6,22 euros. Le CAC 40 lâchait 1,47%.
La croissance de l'économie française a été nulle (0%) au deuxième trimestre 2011 après une "vive" progression au premier trimestre (+O,9%), selon l'Institut national de la statistique (Insee).
Ce chiffre confirme une nette décélération de l'activité, anticipée par les analystes, même si la Banque de France s'attendait encore à une croissance du PIB de 0,2% pour ce trimestre dans ses prévisions de lundi dernier.
L'interdiction temporaire des ventes à découvert ne soutenait pas le secteur dans l'immédiat.
Le gendarme boursier français a interdit les ventes à découvert sur les valeurs financières cotées à Paris pour une durée de 15 jours, a annoncé jeudi soir à l'AFP, son président Jean-Pierre Jouyet.
Les valeurs financières concernées par l'interdiction sont Axa, April Group, BNP Paribas, CIC, CNP Assurances, Crédit Agricole, Euler Hermès, Natixis, Paris Ré, Scor et Société Générale, a précisé l'AMF.
Les ventes à découvert seront restreintes en France, en Italie, en Espagne et en Belgique à partir de vendredi pour lutter contre les "fausses rumeurs" qui déstabilisent les marchés, a annoncé pour sa part l'ESMA, l'autorité de régulation financière européenne.