La Bourse de Paris se hissait dans le vert vendredi après-midi, prenant 1,10%, après avoir bondi brièvement de plus de 2%, en partie rassurée par des chiffres de l'emploi américains meilleurs que prévu en juillet.
A 14H48 (12H48 GMT), le CAC 40 gagnait 36,48 points à 3.356,83 points, dans une séance très volatile et après avoir perdu 3% à l'ouverture. Le volume d'échanges était déjà très important, à 4,014 milliards d'euros.
Le marché parisien, comme les autres indices européens, tentait un rebond, qui paraissait pour l'heure encore limité, étant donné qu'il reste sur neuf séances de baisse consécutive, déprimé par la dégradation de la conjoncture économique.
Les investisseurs peuvent toutefois se rassurer avec le bond des créations d'emplois aux Etats-Unis en juillet, à 117.000 contre 46.000 le mois précédent, tandis que le taux de chômage est descendu de 0,1 point à 9,1%.
Ces chiffres se sont révélés meilleurs que prévu par les analystes, qui tablaient sur 85.000 créations d'emploi, et sont d'autant plus encourageants que le secteur privé a connu 154.000 embauches nettes à lui seul sur le mois.
Les valeurs bancaires repartaient en forte hausse, profitant également de rumeurs de rachats de titres de dette espagnols sur le marché obligataire par la Banque centrale européenne (BCE).
Natixis s'envolait (+10,84% à 3,07 euros), grâce à des résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre. BNP Paribas prenait 2,62% à 41,68 euros, Crédit Agricole 4,09% à 7,43 euros et Société Générale 2,71% à 28,45 euros.
Les valeurs qui avaient souffert la veille, reprenaient le dessus, à l'image de Renault (+2,53% à 32,77 euros).
Lafarge perdait en revanche 0,55% à 31,56 euros après avoir vu sa note abaissée par l'agence de notation Moody's de Baa3 à Ba1 ce qui rétrograde l'entreprise au rang d'émetteur spéculatif.