La Bourse de Paris évoluait en baisse mercredi à la mi-journée, perdant 0,76%, après une série de résultats d'entreprises diversement reçus et les propos de l'Allemagne sur le rachat de dette venus mettre de l'huile sur le feu en zone euro.
A 11H58 (09H58 GMT), le CAC 40 perdait 28,73 points à 3.759,15 points dans un volume d'échanges de 1,123 milliard d'euros.
Depuis l'annonce du plan d'aide à la Grèce, les investisseurs prennent leur temps afin d'en évaluer les implications notamment quant à l'effort exigé des créanciers privés.
Dans ce contexte d'incertitudes, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a indiqué refuser de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d'obligations de pays en difficulté par le fonds de secours européen (FESF), selon une lettre à des députés dont l'AFP a obtenu une copie mercredi.
Ces propos ont brièvement pesé sur le marché qui par ailleurs jouait de prudence faute d'avancées sur les négociations concernant la dette aux Etats-Unis et devait digérer toute une série de résultats d'entreprises.
"Heureusement, les entreprises continuent de délivrer des résultats qui rassurent aux Etats-Unis, et en ligne avec les attentes en Europe", résument les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
Parmi les déception figuraient surtout PSA Peugeot Citroën (-7,90% à 27,17 euros) mais également Nexans (-6,80% à 61,30 euros).
En revanche, les investisseurs saluaient les publications de Vinci (+1,53% à 41,22 euros), Atos Origin (+4,37% à 38,92 euros), LVMH (+1,08% à 131,40 euros) et ArcelorMittal (+2,53% à 22,73 euros).
Les valeurs bancaires tiraient la cote vers le bas à l'image de BNP Paribas (-2,55% à 45,40 euros) et Société Générale (-2,84% à 35,01 euros).
La banque américaine Goldman Sachs a abaissé son opinion sur le secteur bancaire européen à "neutre", contre "surpondérer" auparavant, en raison des incertitudes qui planent sur le plan d'aide à la zone euro et notamment sur le rôle du FESF, le Fonds de soutien.