La Bourse de Paris était en nette baisse mercredi dans l'après-midi, perdant 1,11%, affectée par un indicateur américain moins bon que prévu et par le fort recul des valeurs bancaires.
A 15H42 (13H42 GMT), le CAC 40 lâchait 42,19 points à 3.745,69 points, dans un volume d'échanges de 1,913 milliard d'euros.
En baisse depuis l'ouverture, le marché parisien a accusé le coup après la publication des commandes de biens durables en juin aux Etats-Unis, avant de se reprendre un peu.
Les commandes de biens durables ont rechuté, en baisse de 2,1% par rapport au mois précédent, pour tomber à leur plus bas niveau depuis février.
Dans la foulée, Wall Street a ouvert en repli, le Dow Jones perdant 0,37% et le Nasdaq 0,59%, toujours dans l'incertitude quant à l'issue des négociations sur le plafond de la dette entre démocrates et républicains.
Les questions de dette dominaient également en zone euro où les investisseurs s'interrogaient encore sur la mise en pratique du plan d'aide à la Grèce, notamment quant à l'effort exigé des créanciers privés.
Dans ce contexte d'incertitudes, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a indiqué refuser de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d'obligations de pays en difficulté par le fonds de secours européen (FESF), selon une lettre à des députés dont l'AFP a obtenu une copie mercredi.
Les valeurs bancaires tiraient la cote vers le bas à l'image de BNP Paribas (-1,96% à 45,68 euros) et Société Générale (-2,75% à 35,04 euros).
La banque américaine Goldman Sachs a abaissé son opinion sur le secteur bancaire européen à "neutre", contre "surpondérer" auparavant, en raison des incertitudes qui planent sur le plan d'aide à la zone euro et notamment sur le rôle du FESF, le Fonds de soutien.
Enfin, le marché parisien réagissait diversement à une avalanche de résultats dont plusieurs poids lourds du CAC 40.
Parmi les déceptions figuraient surtout PSA Peugeot Citroën (-8,39% à 27,02 euros) et Nexans (-7,22% à 61,02 euros).
En revanche, les investisseurs saluaient les publications de Vinci (+1,38% à 41,16 euros), Atos Origin (+3,12% à 38,45 euros) et ArcelorMittal (+1,65% à 22,54 euros).
Porté par ses bons résultats, LVMH prenait 0,85% à 131,10 euros, ce qui profitait également à Hermès (+2,26% à 239,60 euros).