La Bourse de Paris était en recul lundi (-0,86%) et passait sous les 3.700 points en début de séance, à l'aube d'une semaine à hauts risques, toujours dominée par le sort des dettes en Europe et aux Etats-Unis.
A 09H18 (07H18 GMT), l'indice vedette cédait 29,49 points pour s'inscrire à 3.695,97 points, soit proche de ses plus bas niveaux annuels.
Les résultats des "stress test" sur les banques, annoncés vendredi, ont quelque peu soulagé les marchés mais deux épées de Damoclès et non des moindres continuent de peser: le sort de la dette en zone euro et celui de la dette américaine.
"Ces deux sujets empêchent, à court terme, les opérateurs de se réjouir et le marché actions n'a aucune raison de progresser", a expliqué le courtier IG Market.
"La volatilité va donc se poursuivre, le marché étant vulnérable à la moindre déclaration des dirigeants" avant notamment le sommet de Bruxelles, souligne la note quotidienne du Crédit Agricole.
Ce sommet doit apporter des mesures concrètes pour régler la crise de la dette grecque, décider du sort des banques dans le cadre du deuxième plan de sauvetage pour Athènes et donner des gages aux marchés afin d'éviter une contagion à l'Italie et à l'Espagne.
Hormis France Télécom (+0,40% à 13,82 euros), aucune autre valeur du CAC 40 n'arrivait à se hisser dans le vert. Les banques étaient dans le rouge bien qu'elles aient facilement réussi les stress tests.
La grande gagnante a été le Crédit Agricole, jugée la plus solide, mais cette banque pâtit quand même de sa forte exposition en Grèce. Elle continuait à céder du terrain lundi matin (-0,55% à 8,43 euros) mais moins que la Société Générale (-1,10% à 34,34 euros) ou BNP Paribas (-1,16% à 44,75 euros).
Safran (-3,11% à 27,7 euros) et Axa (-2,09% à 13,33 euros) faisaient partie des reculs les plus significatifs.
Publics perdait 0,34% à 37,16 euros après avoir annoncé prendre une participation de 51% dans une agence de publicité américaine Big Fuel.