La Bourse de Paris était sous pression lundi à la mi-journée (-1,38%), restant nettement sous la barre des 3.700 points dans un marché dominé par l'inquiétude sur l'avenir de la zone euro, dans l'attente du Sommet européen de Bruxelles.
A 13H10 (11H10 GMT), l'indice vedette cédait 55,77 points pour s'inscrire à 3.670,86 points, dans un volume d'échanges de 1,35 milliard d'euros.
Les bons résultats des banques aux "stress tests", annoncés vendredi, n'ont pas apporté de répit au marché, les opérateurs étant avant tout focalisés sur le sort de la dette en zone euro et sur celui de la dette américaine. Les banques continuaient à céder du terrain entraînant l'ensemble de la cote dans le rouge.
"Les investisseurs ne sont pas dupes", ont souligné les analystes du Crédit Mutuel-CIC soulignant que les résultats des tests de résistance n'ont pas grande signification dans le contexte actuel.
Tout se résume à savoir si les banques seront capables d'absorber un choc tel qu'un défaut de la Grèce. Et pour l'instant, pas de réponse, a-t-on indiqué dans les salles de marché.
Dans ce contexte de très grande incertitude l'humeur est sombre et les investisseurs se dégagent des actifs risqués. Ils attendent le Sommet européen de Bruxelles jeudi mais sont inquiets des divergences qui persistent entre l'Allemagne et la Banque centrale européenne (BCE) au sujet du rôle des banques dans le deuxième plan de sauvetage de la Grèce.
Quasiment toutes les valeurs du sbf 120 étaient dans le rouge. Parmi les plus pénalisées, on note la Société Générale (-4,90% à 33 euros), Axa (-3,78% à 13,10 euros). Peugeot ne profitait pas de la création officielle de sa coentreprise en Chine et perdait 3,44% à 28,9 euros.
Ubisoft cédait 4,68% à 6,11 euros après que Natixis a révisé à la baisse son objectif de cours sur cette valeur passant de 6 à 5 euros.
Alcatel-Lucent était en recul de 3,24% à 3,47 euros après que Crédit Suisse a conservé sa recommandation négative à "sous performance" avec un objectif de cours inchangé à 3,25 euros, a-t-on appris de source de marché.
Seul Hermès, à la veille de la publication de son chiffre d'affaires du deuxième trimestre, progressait de 0,43% à 221,10 euros.