La Bourse de Paris était en nette baisse lundi à la mi-journée, lâchant 1,41%, plombée par les valeurs bancaires, un secteur qui souffre des inquiétudes liées à la propagation de la crise de la dette en zone euro.
A 12H34 (10H34 GMT), le CAC 40 perdait 55,35 points à 3.858,20 points, dans un volume d'échanges de 1,420 milliard d'euros.
En baisse depuis l'ouverture, le marché parisien pâtissait de la crise de la dette en zone euro, à laquelle les Européens essaient de trouver une solution et qui menace d'autres pays comme l'Espagne et l'Italie.
"Un sentiment durgence sinstalle, et les délais mis pour trouver le moyen et les modalités de la participation des créanciers privés dans le cadre du refinancement de la Grèce pénalisent de manière croissante lensemble des pays périphériques", commentent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC dans une note.
Les responsables européens se retrouvent lundi au chevet de la zone euro, avec une réunion de l'Eurogroupe et un déjeuner de travail des principaux responsables économiques européens convoqué de manière inopinée.
L'objectif officiel est de "coordonner les positions" sur le dossier grec alors que les dissensions s'étalent au grand jour et que les Européens n'écartent plus totalement l'idée d'un défaut partiel de la Grèce.
Les valeurs bancaires occupaient les dernières places du CAC 40, premières victimes des inquiétudes sur la dette. BNP Paribas perdait 3,55% à 48,05 euros et Société Générale 3,62% à 37,13 euros.
De leur côté, les valeurs automobiles souffraient, à l'image de Peugeot (-3,61% à 30,13 euros) et Renault (-1,75% à 38,51 euros). Ce dernier a annoncé avoir connu un semestre record de ventes dans le monde, mais a connu une baisse en Europe.
Peu de valeurs étaient en hausse hormis EADS (+0,32% à 23,20 euros) qui profitait de la baisse de l'euro face au dollar.
Hors CAC 40, Median Technologies bondissait (+5,89% à 13,30 euros), après que le groupe japonais Canon eut acquis 15% de son capital.