Le Fonds monétaire international a annoncé lundi avoir accueilli le candidat mexicain à sa direction Agustin Carstens pour des rencontres avec ses administrateurs, tandis que la candidate française Christine Lagarde est attendue mercredi et jeudi.
Le FMI a indiqué que son conseil d'administration discuterait des deux candidatures le 28 juin, avec pour objectif de désigner le successeur au Français Dominique Strauss-Kahn le 30 juin au plus tard.
Le gouverneur de la Banque du Mexique est arrivé au Fonds lundi, et y sera mardi pour "rencontrer le conseil d'administration", a indiqué le conseil d'administration.
La ministre française de l'Economie est attendue à partir de mercredi, et sa rencontre avec le conseil est prévue jeudi.
Les deux candidats au poste de directeur général doivent tenter de convaincre les membres du conseil d'administration, soit 24 représentants de pays ou de groupes de pays, de soutenir leur candidature.
"Durant leur rencontre informelle avec le conseil, chaque candidat présentera son point de vue sur les sujets auxquels sont confrontés le Fonds et ses Etats membres, et les administrateurs pourront avoir des échanges avec les candidats", a expliqué le FMI.
"Le conseil a prévu une réunion le 28 juin pour discuter des forces de chaque candidat, avec pour objectif d'achever le processus de sélection d'ici au 30", a poursuivi l'institution.
Elle a rappelé que le conseil d'administration souhaitait faire son choix "par consensus lors d'une réunion formelle", mais qu'à défaut il procéderait à un vote, "à la majorité des voix exprimées".
Le nom du candidat retenu "sera annoncé par communiqué de presse".
Le ministère de Mme Lagarde avait annoncé vendredi que la ministre arrivait à Washington mardi pour en repartir jeudi. Interrogés par l'AFP lundi, ni ce ministère ni l'ambassade de France à Washington n'ont donné de précision sur son programme dans la capitale américaine.
Mme Lagarde participait lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Luxembourg.
Son rival avait déclaré le 13 juin qu'elle avait des chances "très élevées" de l'emporter. Mais outre les membres de l'Union européenne, les plus grands Etats membres du Fonds, comme les Etats-Unis, le Japon, la Chine, l'Inde ou le Brésil, n'ont pas exprimé leur préférence à ce stade.