La Bourse de Paris était en timide hausse vendredi en fin de matinée (+0,25%), dans un marché qui, en l'absence d'actualité macroéconomique, surveille les débats concernant la succession à la tête du Fonds monétaire international (FMI).
A 12H19 (10H19 GMT), le CAC 40 prenait 9 points à 4.036,45 points dans un volume d'échanges de 1,313 milliard d'euros.
Le FMI a commencé jeudi, le jour même de la démission de Dominique Strauss-Kahn, à rechercher un nouveau directeur général, un poste qui suscite les convoitises.
"L'Europe est devenue +FMI dépendante+ pour assurer sa stabilité économique. Garder le contrôle de la présidence du FMI n'a jamais été aussi important pour elle", soulignent François Duhen et Benoît Rodriguez, du CM-CIC Securities.
"Nous considérons que la nomination d'un président du FMI non européen pourrait être un coup dur porté aux pays européens en difficulté", notamment la Grèce et le Portugal, renchérissent-ils.
Cette question fait largement débat. Le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Angel Gurria, a ainsi estimé que "le moment de changer" était venu.
Du côté des valeurs, les secteurs pétrolier et parapétrolier soutenaient la tendance, portés par les cours élevés du pétrole. Le baril de brent de la mer du Nord s'échangeait à près de 112 dollars à Londres.
Total, première capitalisation du CAC 40, s'adjugeait 0,65% à 41,53 euros. Technip restait en tête du CAC 40 (+3,50% à 74,53 euros). Hors CAC 40, CGG Veritas prenait 3,49% à 25,01 euros.
Sanofi-Aventis cédait 0,65% à 54,43 euros, peu affecté par des informations de presse évoquant un éventuel déremboursement de son anti-arythmique Multaq.
Hors CAC 40, bioMérieux s'adjugeait 5,05% à 79,44 euros après l'annonce du rachat d'AES Laboratoire, une opération qui va permettre au groupe de diagnostic in vitro de se positionner comme le leader mondial de la microbiologie pour l'industrie agroalimentaire.
Ingenico était en timide hausse (+0,21% à 31,14 euros). Le fabricant de terminaux de paiement aurait renoncé à racheter certains actifs de son concurrent américain Hypercom.