La Bourse de Paris tournait autour de l'équilibre vendredi dans les premiers échanges (-0,03%) dans un marché sans actualité macroéconomique qui surveille les débats concernant la succession à la tête du Fonds monétaire international (FMI).
A 09H16 (07H16 GMT), le CAC 40 cédait 1,24 point à 4.026,92 points.
Le Fonds monétaire international a commencé jeudi, le jour même de la démission de Dominique Strauss-Kahn, à rechercher un nouveau directeur général, un poste qui suscite toutes les convoitises.
"L'Europe est devenue FMI dépendante pour assurer sa stabilité économique. Garder le contrôle de la présidence du FMI n'a jamais été aussi important pour elle", soulignent François Duhen et Benoît Rodriguez, analystes pour le CM-CIC Securities.
"Nous considérons que la nomination d'un Président du FMI non européen pourrait être un coup dur porté aux pays européens en difficulté", notamment la Grèce et le Portugal, renchérissent-ils.
Evoquée avec de plus en plus d'insistance, la candidature de Christine Lagarde à la direction générale du FMI s'appuie sur une solide expérience internationale mais se heurte à un obstacle de taille: l'enquête dont elle pourrait faire l'objet dans l'affaire Tapie.
Du côté des valeurs, les pétrolières étaient en forme soutenues par la fermeté des cours du pétrole orientés à la hausse dans les échanges électroniques en Asie. Total, première capitalisation du CAC 40, s'adjugeait 0,86% à 41,62 euros et Technip signait la plus forte progression du CAC 40 (+2,06% à 73,49 euros). Vallourec progressait plus timidement (+0,33% à 88,19 euros) alors que Bolloré a vendu les "deux tiers" (3,5%) de sa participation dans le fabricant de tubes en acier sans soudure pour 275 millions d'euros.
Hors CAC 40, bioMérieux s'adjugeait 4,02% à 78,66 euros après l'annonce du rachat pour 183 millions d'euros du français AES Laboratoire, une opération qui va permettre au groupe de diagnostic in vitro de se positionner comme le leader mondial de la microbiologie pour l'industrie agroalimentaire.
Areva (+0,46% à 30,29 euros) profitait peu de la décision de justice obligeant l'allemand Siemens à lui verser 648 millions d'euros dans le contentieux sur la cession des parts du groupe allemand dans la société de réacteurs nucléaires Areva NP.