Les descendants d’un richissime homme d’affaires du Michigan décédé en 1919 vont enfin pouvoir toucher leur héritage, 92 ans après sa mort.
C’est le Guardian qui révèle la surprenante histoire de l’héritage de Wellington Burt. Disposant d’une fortune de 80 millions d’euros, l’homme de 87 ans a décidé à sa mort en 1919 de ne pas la distribuer à ses héritiers directs, en posant une étonnante condition. Ce qu’il appelle son « œuf d’or », resterait dans son « nid », jusqu’à 21 ans après la mort du dernier de ses petits-enfants né de son vivant. Maron Lansill, la dernière de ses petits-enfants nés de son vivant, est décédée en novembre 1989, démarrant le compte à rebours des 21 ans prévus. Ainsi en 2011, une trentaine de particuliers a fait appel à un juge local chargé de distribuer le butin, s’élevant à plus de 100 millions de dollars. Au final seuls 12 d’entre eux se partageront « l’œuf d’or », le plus gâté des héritiers touchera 16 millions de dollars, et le moins gâté « seulement » 2.9 millions.
Pour les générations précédentes, cet héritage ressemblait d’avantage à une malédiction ironique et amère. Au final, les six enfants de Burt, ses sept petits-enfants, ses six arrière-petits-enfants et onze arrière-arrière-petits-enfants n’auront rien touché du tout. Soit parce qu’ils sont morts, soit parce qu’ils n’en ont pas été jugés dignes. Et comme pour remuer le couteau dans la plaie, Burt avait laissé à ses descendants directs la somme de 1000 dollars…