La Bourse de Paris se maintenait en nette hausse jeudi après-midi, le CAC 40 prenant 1,28%, après une série d'indicateurs américains pourtant mitigés.
A 16H20 (14H20 GMT), l'indice CAC 40 avançait de 50,73 points à 4.028,73 points dans un volume d'échanges de 2,311 milliards d'euros.
En légère hausse à l'ouverture, le marché parisien a décollé peu avant midi, grâce aux valeurs financières qui sont reparties en hausse.
Le secteur financier a pu être rassuré par l'émission obligataire réalisée par Madrid qui s'est faite à des taux en légère baisse pour la partie à 10 ans.
Une bonne surprise est venue des Etats-Unis en début d'après-midi avec la baisse au-delà des attentes des demandes hebdomadaires d'allocations chômage.
Quelque 409.000 demandes ont été enregistrées la semaine passée aux Etats-Unis, soit 7% de moins que la semaine précédente.
Les indicateurs suivants ont été clairement décevants, sans toutefois peser sur la tendance: l'activité manufacturière a ralenti considérablement dans la région de Philadelphie, les ventes de logements anciens sont reparties à la baisse en avril et l'indice composite des indicateurs économiques américains a reculé pour la première fois depuis juin, signe de turbulences à venir pour la reprise aux Etats-Unis.
Les valeurs liées aux matières premières progressaient, à l'image de Technip, plus forte hausse du CAC 40 qui prenait 3,21% à 72,56 euros.
Dans le secteur également, Vallourec grimpait de 2,27% à 87,90 euros et CGG Veritas de 4,94% à 24,22 euros. Les prix du pétrole se repliaient pourtant légèrement, jeudi à l'ouverture à New York, sous 100 dollars le baril, le marché reprenant son souffle après un bond de plus de trois dollars la veille.
Plastic Omnium grimpait de 7,98% à 23,68 euros après avoir annoncé la reprise d'une filiale de Ford qui lui permet de viser une production de 15 millions de réservoirs automobiles en 2012.
Enfin, Saft chutait de 14,05% à 25,58 euros alors que son partenaire américain Johnson Controls (JCI) envisage de dissoudre leur coentreprise sur laquelle ils ont des vues divergentes.