La Bourse de Paris restait en hausse mercredi après-midi, les investisseurs se concentrant sur le rebond du pétrole, en l'absence de statistiques macroéconomiques.
A 16H03 (14H03 GMT), le CAC 40 s'adjugeait 30,92 points à 3.972,68 points dans un volume d'échanges de 1,808 milliard d'euros.
La question de la dette grecque faisait encore largement débat.
La Banque centrale européenne (BCE) se cramponne à l'idée qu'une restructuration même "douce" causerait plus de tort que de bien à la zone euro, alors que plusieurs responsables européens ont évoqué cette option.
Son chef économiste Jürgen Stark a même usé du terme "catastrophe" pour évoquer une telle éventualité, jugée pourtant inéluctable par les marchés et nombre d'économistes.
En l'absence d'indicateurs américains, le rebond du pétrole était l'un des rares éléments de soutien du marché.
Les prix du pétrole progressaient mercredi à New York, le baril de référence reprenant plus de 1 dollar après deux séances de repli, dans l'attente du rapport du département américain de l'Energie sur les stocks.
Du côté des valeurs, EDF progressait de 1,02% à 28,64 euros. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a approuvé la proposition de 40 euros/MWh pour le prix de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique à partir du 1er juillet.
Lafarge était en tête du CAC 40 (+2,05% à 47,52 euros), Bank of America- Merrill Lynch étant passé à l'achat sur la valeur et ayant porté son objectif de cours à 53 euros contre 47 euros, selon une source de marché.
Total prenait 0,99% à 40,74 euros profitant du raffermissement des prix du pétrole.
Hors CAC 40, Areva gagnait 3,08% à 30,11 euros après avoir annoncé que l'OPE (offre publique d'échange) des certificats d'investissements (CI) du groupe en actions ordinaires était "un succès".
Le Tanneur s'envolait de 22,67% à 6,44 euros. Le maroquinier est désormais détenu à près de 53% par Qatar Luxury Group (QLG), qui compte acquérir le solde du capital via une offre publique d'achat.