(AOF / Funds) - "Une des principales répercussions des soulèvements populaires au Moyen-Orient et en Afrique est l'ampleur de la hausse des dépenses publiques (investissements et transferts sociaux) décidée par les gouvernements pour préserver la stabilité politique. Le Koweît, puis l'Arabie Saoudite ont été les premiers à annoncer de vastes programmes de dépenses publiques, qui ont pour conséquence de relever le niveau de cours du brut permettant l'équilibre des finances publiques de ces pays", note Natixis.
"Cette semaine, l'Algérie leur a emboîté le pas, annonçant une hausse de 25% des dépenses publiques, l'essentiel étant destiné à augmenter les salaires des fonctionnaires, à subventionner les produits alimentaires, à créer des emplois et à construire des logements."
"L'Algérie a été un des premiers pays à connaitre des soulèvements au début de l'année, au prétexte de la hausse des prix des denrées alimentaires. L'Algérie, qui produit 1,26 millions de barils par jour de brut est également un important producteur de gaz naturel, exportant plus de 50 milliards de mètres cube par an à destination de l'Europe (via un réseau de gazoducs ou sous forme de GNL)."