A un an de la présidentielle, une atmosphère de début de campagne plane au sein de l’UMP. Le président sortant multiplie les déplacements et donne un premier bilan de son mandat. « Il y a eu la crise qui a rendu les choses plus difficiles, mais j’ai tout fait pour mettre en œuvre mes engagements et, au total, je crois que, collectivement, nous y sommes parvenus pour une large part, grâce aux efforts des Français », a déclaré le chef de l’Etat dans une récente interview au magazine L’Express.
Si le Président n'est pas officiellement candidat, la campagne est bel et bien lancée. Mercredi soir, à l’hôtel de ville du Perreux-sur-Marne, Jean-François Coppé a réuni les militants et élus afin de célébrer les 4 ans de présidence de Nicolas Sarkozy. Le patron de l’UMP donne ainsi le coup d’envoi de la campagne du Président à un an des présidentielles. Il a notamment insisté sur l’action du président durant ces 4 ans, mettant en avant les réformes mises en œuvre qu’elles soient « monétaire, économique, sociale, environnementale et géopolitique ». Et d’ajouter « le président a fait la démonstration d’une aptitude exceptionnelle à gérer les crises. Et celui qui vous le dit n’a pourtant pas été toujours en phase avec les décisions prises ».
« L’élection présidentielle va être difficile. Il ne faut pas penser qu’une élection est gagnée sans combattre », a-t-il lancé. En effet, les sondages ne sont pas très favorables à Nicolas Sarkozy. Selon une étude BVA pour BFM, Challenges, Avanquest, près des trois quarts des Français jugent mauvais le bilan de Nicolas Sarkozy. 73% des personnes interrogées estiment que le bilan de Nicolas Sarkozy est mauvais. En revanche, le président revêt le costume d’un réformiste, ce qui satisfait globalement la population française. En effet, 60% des sondés soutiennent la réforme de l’allègement des droits de succession. De même, le bilan est assez positif concernant le Grenelle de l’environnement, la loi sur le service minimum, le RSA, le Grand Paris ou encore la réforme des heures supplémentaires. bilan négatif en revanche pour le bouclier fiscal, la réforme des retraites, celle des universités, des régimes spéciaux de retraite, le grand emprunt et la création de Pôle Emploi.
L. M.