La Bourse de Paris était en légère baisse lundi matin, les investisseurs restant prudents avant l'ouverture de la saison des résultats d'entreprises après la clôture.
A 09H43 (07H43 GMT), le CAC 40 cédait 17,45 points à 4.044,10 points.
"Le marché a encore un peu progressé la semaine dernière. Cette séance, la prudence devrait dominer avant les premières publications d'entreprises", résume un analyste parisien sous couvert d'anonymat.
Aucune statistique macroéconomique n'est prévue et les investisseurs attendent avec impatience l'ouverture de la saison des résultats. Le géant américain de l'aluminium Alcoa ouvrira le bal, comme le veut la tradition, après la clôture aux Etats-Unis.
Les opérateurs suivront aussi l'évolution de la situation au Portugal. Sommés par l'Union européenne et le Fonds monétaire international de négocier dans l'urgence un plan d'austérité en échange d'une aide financière, les responsables politiques portugais ont continué ce week-end d'étaler leurs divergences au risque de braquer leurs bailleurs de fonds.
"Pour les autorités européennes, il est primordial que le plan de redressement des finances publiques, sans lequel il ne saurait y avoir de concours financier, soit négocié avec tous les partis politiques portugais", rappelle Christian Parisot, analyste chez Aurel.
Du côté des valeurs, EDF prenait 1,24% à 27,72 euros et EDF Energies Nouvelles s'envolait de 9,92% à 40,27 euros alors que l'électricien va racheter les 50% qu'il ne détient pas encore dans sa filiale spécialisée dans les énergies renouvelables.
Renault reculait de 2,10% à 39,06 euros avant la tenue d'un conseil d'administration extraordinaire pour tenter d'y voir plus clair dans le faux scandale d'espionnage.
Par ailleurs, son partenaire japonais Nissan a annoncé la fermeture de ses deux usines d'assemblage au Mexique pour un maximum de 15 jours, en raison d'une rupture d'approvisionnement en pièces détachées due au séisme au Japon. Ces problèmes de livraison pénalisaient également Peugeot (-2,09% à 28,10 euros).
Total, première pondération du CAC 40, cédait 0,42% à 42,98 euros alors que la filière carburants se réunit à Bercy afin d'évoquer une éventuelle contribution des compagnies pétrolières pour lutter contre la hausse des prix du carburant.
Par ailleurs, le gouvernement français s'est prononcé pour l'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste et l'abrogation des permis déjà accordés.